Relancé en Beauté avant de remonter sur Lille

« C’était l’été 1997, j’avais 33 ans et je sortais d’une saison galère à Epinal, en Ligue 2. Je me suis d’abord retrouvé sans club, avant de signer au Gazelec (National) en toute fin de mercato. Le projet était alors de remonter en L2, les dirigeants s’en étaient donné les moyens en recrutant des joueurs d’expérience, comme Pascal Olmeta, notamment. Mais nous avons raté la montée sur le fil. Pire encore, c’est le rival, l’AC Ajaccio qui nous était passé devant. De mon côté, j’ai quitté le club en fin de saison pour rentrer dans le Nord, à Wasquehal. »

Un bout’chou nommé Cabella

« Au Gazelec, j’ai pourtant réalisé une saison pleine avec une quinzaine de buts à la clé. J’en garde de très bons souvenirs sur le plan footballistique, mais aussi humainement, dans la qualité de vie, l’ambiance… Il y avait tout. Ma famille s’y sentait bien. C’est d’ailleurs là-bas que mon fils, Gabriel (qui évolue aujourd’hui à Sète, en CFA), a commencé le foot. On allait le voir jouer dans les villages de montagne, le week-end. Il évoluait avec les U8 du Gazelec, aux côtés d’un certain… Rémy Cabella, qui était déjà au-dessus du lot. »

Une cocotte-minute, ce stade

« Mezzavia ? C’est un tout petit stade à l’anglaise, qui devait contenir à l’époque entre 2 000 et 3 000 places (il en possède aujourd’hui 5 000). Le public est très proche de la pelouse. Quand tu es sur le terrain, tu le sens à tes côtés, il te pousse à te sublimer, il aime les joueurs généreux, qui s’engagent, qui "rentrent dedans". Si bien qu’à domicile, le GFCA est toujours à 150%. Il faut savoir que c’est un club très populaire à Ajaccio. »

Samedi ? Un combat. Mais ça, on le savait déjà…

« Il n’y a même pas à se poser de question sur l’état d’esprit des Ajacciens, samedi. Ils joueront à fond, ils donneront tout, ils lutteront pour leur maintien. Ce public peut tolérer d’un joueur qu’il manque de talent ou qu’il commette des fautes techniques, mais il n’aime pas ceux qui se cachent sur le terrain. Cela procure une bonne pression pour les joueurs locaux. Du côté de l’adversaire, il faut simplement savoir faire abstraction du contexte. »

Un ex-champion d’Afrique dans le staff

Arrivé plus tardivement au sein du staff lillois, Cherif Oudjani évoque les nombreuses missions qu’il remplit au quotidien.

 

« Jusqu’à la saison dernière, je faisais partie de la cellule de supervision et de recrutement du LOSC. Depuis septembre, j’ai intégré le staff comme entraîneur adjoint en charge des attaquants. J’essaye donc de donner quelques conseils de "vieux briscard" aux plus jeunes de l’effectif, de leur apporter mon expérience. »



« Parallèlement, je travaille sur l’observation des futurs adversaires, avec Pat’ Collot, Jean-Marie De Zerbi et le coach, Frédéric Antonetti. Chaque semaine, on voit une dizaine de matchs de l’équipe qu’on s’apprête à affronter (deux ou trois chacun). On en produit tous un résumé afin de concocter ensemble un montage vidéo. »







Merci Cherif Oudjani. #GFCALOSC, c’est ce samedi (20h) au stade Ange Casanova, dit Mezzavia. Avant, pendant et après le match, gardez le contact avec nos médias (LOSC.fr, Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat).

 

Cherif Oudjani

Né le 09/12/64 à Lens

Attaquant



Clubs (joueur) : RC Lens, Stade Lavallois, RC Lens, RC Paris, RC Lens, FC Sochaux, AS Beauvais, Olympique Charleville, SAS Epinal, GFC Ajaccio, ES Wasquehal, Valenciennes FC, Pacy sur Eure, Stade Béthune



Clubs (entraîneur) : LOSC B (entr adj), Pacy sur Eure (entr), CS Avion (entr), US Lesquin (entr), LOSC (superviseur), LOSC (entr adj)



International algérien (vainqueur de la CAN 1990)