Au fil de la saison avec Franck Béria (3/3)
À l’heure où la Ligue 1 s’éclipse pour quelques semaines, LOSC.fr tourne la page de la saison avec Franck Béria comme témoin. Le numéro 18 revient dans une interview-bilan (en trois parties) sur les événements qui ont marqué cet exercice. Aujourd’hui, suite et fin de cette analyse à froid du parcours lillois.
Franck, bonjour. Avec le recul, que retiens-tu de votre campagne européenne ?
Je pense que nos débuts ratés contre le BATE Borisov (1-3, le 19/09/12) au Grand Stade ont largement compromis nos chances de nous qualifier. Ce rendez-vous est intervenu dans une période durant laquelle nous n’étions pas forcément en confiance. Certains joueurs étaient encore en phase d’intégration, beaucoup découvraient la Champions League. Et puis il faut savoir qu’en début de saison, chacun se situe à un niveau de forme différent, des disparités physiques existent entre les un et les autres. Au final, on n’était pas prêt pour un tel match couperet.
À titre personnel, comment as-tu vécu cette saison ?
J’ai été pas mal handicapé par des pépins physiques au mollet, notamment. Nos six premiers mois de compétition ont été durs physiquement en raison de l’enchainement des matchs. Il n’y a pas de secrets, quand tu n’es pas au top dans le jeu, tu cours davantage. Tout cela s’est ressenti sur le plan médical. Malgré tout, j’ai tâché de garder une certaine fraicheur mentale en me montrant exemplaire dans mon comportement sur le terrain.
Cette année encore, tu as frappé à la porte de l’Équipe de France. Est-ce une fierté ?
(il réfléchit) J’ai reçu des présélections, comme beaucoup d’autres joueurs. Cela fait forcément plaisir, mais ça prouve qu’il faut encore travailler. Porter le maillot Bleu doit être quelque chose d’extraordinaire. Maintenant, chacun vit son parcours. Je suis satisfait du mien et si une sélection doit arriver, je la prendrai avec grand plaisir.
Quelles sont tes ambitions pour la suite ?
Je souhaite toujours m’inscrire dans la continuité. Le LOSC va continuer à avancer avec une nouvelle génération et prouvera encore qu’il possède sa place parmi les meilleures équipes du championnat.
Enfin, avant de se quitter, quel bilan tires-tu de cette première saison dans un Grand Stade qui aura vu passer près d’un million de spectateurs ?
Chaque joueur a été agréablement surpris par l’engouement qui existait en tribune, par le fait qu’on enregistrait une affluence moyenne de 41 000 personnes par match. Aujourd’hui, je pense pouvoir dire que nous y avons nos habitudes. On s’est approprié ce Grand Stade, à l’image de nos supporters. C’est très positif pour l’avenir.
Merci à Franck Béria pour sa disponibilité. Bonnes vacances et à bientôt pour une nouvelle saison passionnante sous le maillot lillois !