Aurélien Chedjou : "Donner l’exemple"

Capitaine intérimaire du LOSC en l’absence de Rio Mavuba, Aurélien Chedjou prend son nouveau rôle très à cœur. Jeudi soir devant les médias, le défenseur central camerounais a livré ses sentiments à ce sujet et s’est aussi projeté sur la réception de Troyes, samedi au Grand Stade (20h).

Aurélien, comment se sent-on quand on arbore le brassard de capitaine ?

On est forcément content ! (il sourit) C’est une belle marque de confiance que m’accorde le coach. De toute façon, avec ou sans brassard, je suis l’un des plus anciens du vestiaire aujourd’hui. Et avec Rio (Mavuba), on essaie un peu de guider nos équipiers. Là, en son absence, je suis un capitaine qui doit donner l’exemple sur le terrain et motiver les gars le mieux que je peux.

Malgré ta bonne prestation de dimanche dernier au Parc des Princes, on peut dire que tu as aussi joué de malchance…

Oui, plutôt. Sur le but, le ballon me rebondit sur la poitrine et ça ne me laisse pas le temps de réagir. Ce sont les péripéties d’un match. J’espère que samedi, cela tournera dans l’autre sens.

Quelle est ta vision des choses concernant la saison lilloise ?

On n’est pas là où on espère terminer au classement et pas à la place où les supporters souhaitent nous voir. Il est vrai que dans certains matchs, on montre de bonnes choses, même si les résultats ne suivent pas, comme à Paris dimanche dernier. Appuyons-nous sur notre performance parisienne pour accrocher mieux en fin de saison. Nous restons quoi qu’il arrive concentrés sur ce qu’on nous demande de faire.

Les équipes de devant commencent vraiment à s’éloigner, non ?

Il est clair que quand tu n’engranges pas les points et que les autres en prennent, forcément un écart s’établit. Le championnat avance et les équipes se rendent compte que les points deviennent chers, surtout les mal-classés. Voilà pourquoi il devient de plus en plus dur de leur en prendre. Pour remédier à cela, il faut qu’on se serve de ce qu’on a réalisé à Paris - avec un peu plus de réussite - pour l’emporter.

Personnellement, comment considères-tu ton état de forme ?

Disons que je prends plus de responsabilités cette année, je ne me cache plus. Au fur et à mesure, je tente de gommer mes erreurs, d’être plus concentré. Mais je me sens en pleine possession de mes moyens. J’avais parlé à mes proches avant le début de la saison et ça m’avait fait du bien. Ils m'avaient conseillé de me focaliser un peu moins sur le football, en profitant davantage de ma famille, de mon fils. C'est ce que je fais. Du coup, je me lâche plus en match. Dans les six prochains mois ? Je veux veiller à ce que le LOSC soit européen (large sourire).

Pour rappel, LOSC-ESTAC Troyes (23e journée de Ligue 1), c’est samedi 2 février (coup d’envoi 20h) au Grand Stade.