Divock Origi : "Au LOSC, je veux devenir un joueur complet"

Contre Valenciennes (1-0), Divock Origi a marqué son 5ème but avec le LOSC cette saison. Alors, pas étonnant qu’en conférence de presse, ce mercredi midi, les journalistes aient voulu en savoir davantage sur ce jeune attaquant belge au potentiel prometteur. Extraits.

 

L’amour de jouer

« Bien sûr qu’on espère toujours avoir une place de titulaire. Mais, le foot, ce n’est pas aussi simple que cela. Le coach procède à des choix et quand il me sent prêt, à moi de répondre présent. Quelle que soit la décision prise, c’est l’équipe qui prime. C’est vrai qu’on a changé de système de jeu (d’un 4-3-3 vers un 4-4-2) pour le bien du collectif. Je dois retrouver ma place dans cette configuration, et je bosse tous les jours pour. Aux entraînements ou lorsque j’entre sur le terrain, j’essaie de montrer que j’ai faim de jouer. En tout cas, ça ne me dérange pas d’évoluer dans les deux systèmes. »

Buteur, oui ! Passeur, pas encore !

« Avec le coach, nous avons déjà évoqué mon manque de passes décisives. Bien entendu, mon but est de progresser dans ce domaine, de produire plus d’efforts. Il me manque peut-être encore un peu de lucidité dans le dernier geste. Souvent, je produis le travail le plus dur puis à la fin je ne fais pas le bon choix. J’essaie de pousser ça à l’entraînement. Ça va finir par arriver car je suis au LOSC pour progresser et devenir un joueur complet.»

Déjà, une jolie ascension amorcée

« Pour moi, le plus important cette saison était de montrer de quoi j’étais capable, et surtout d’apprendre. C’est ce que j’ai essayé de faire. Je pense avoir progressé et mûri. Cela compte beaucoup, surtout pour un jeune joueur. Quand je regarde mes équipiers comme Salomon (Kalou) ou Nolan (Roux), je constate que j’ai encore du travail, mais c’est normal à mon âge. Après, en tant qu’attaquant, c’est toujours bien de marquer. Jusque-là, on ne va donc pas dire que je suis satisfait de ma saison, mais j’en suis quand même très content. Est-ce que mon attitude dans le groupe est différente ? Non, je reste le même. Quand tu commences à faire des bons matchs, on attend forcément plus de toi. C’est normal. J’essaie donc de prouver que je mérite de jouer à chaque fois que j’en ai l’opportunité. »

Sa famille, son pilier

« Depuis tout petit, je suis quelqu’un de calme. Je tiens ça de mon père. Il a toujours été un bosseur discipliné et tranquille. J’ai la chance d’avoir été bien été encadré par mes parents, ça m’aide énormément sur le plan sportif. Depuis mes 18 ans, ils me donnent plus de libertés, mais ils m’ont enseigné les bases et me conseillent encore. Quand je traverse des moments plus difficiles, ils sont également là pour me soutenir. Mon père m’a toujours dit qu’en tant que footballeur, on pouvait rapidement tomber dans la facilité. Moi, au contraire, je veux progresser et pour ça il faut bosser tous les jours. Au club aussi, le staff et les joueurs m’aident beaucoup. En fait, tout le monde fait en sorte que je sois bien dans ma tête.

L’exemple Eden Hazard

« Rejoindre l’équipe A des Diables Rouges représente bien sûr un rêve. J’ai joué avec les sélections jeunes, je commence à m’imposer dans mon club, et je sais que du côté de la Belgique, ils regardent les matchs. Pour la Coupe du Monde, je n’ai pas trop d’espoirs. Ça va être difficile, mais je suis ambitieux donc on ne sait jamais. Aujourd’hui, le plus important reste le LOSC.  Nous avons encore des matchs difficiles à venir, à moi de bien les aborder. Eden Hazard ? On est des joueurs aux parcours et situations différentes et pas forcément comparables. Mais, il reste est un exemple à suivre pour tous les jeunes, surtout dans les progrès réalisés ici. »



Merci Divock Origi. Pour réagir à la conférence de presse du Dogue, direction Twitter et le compte officiel du LOSC (@losclive) ou celui de Divock (@DivockOrigi) avec le hashtag #WeAreLOSC.

Prochaine rencontre des Lillois ? Dimanche (21h) face aux Marseillais, au Stade Vélodrome.