La nouvelle vie du coach Stéphane Dumont

À la découverte de Stéphane Dumont, entraîneur des jeunes

Quand l’histoire entre Stéphane Dumont et le LOSC a débuté, le jeune footballeur n’avait que 10 ans. Depuis, il a gravi les échelons sans rechigner, devenant ainsi une figure emblématique du club. Sa carrière de joueur maintenant terminée, c’est une autre histoire qui a commencé pour l’ancien capitaine des Dogues. Le voilà revêtit du costume de formateur. Et c’est tout naturellement sur ses terres nordistes qu’il a choisi de faire ses gammes… Rencontre.

Bonjour Stéphane. Qu’est-ce qui te plaît dans tes nouvelles fonctions d’entraîneur ?

Tout simplement le fait de pouvoir transmettre aux jeunes l’expérience et les compétences acquises durant mon parcours. D’autre part, j’ai la chance de pouvoir être au contact de la compétition. Bien sûr, parfois, je brûle d’envie d’entrer en jeu ! Mais aujourd’hui, je suis entraîneur et c’est vraiment quelque chose d’intéressant à vivre. Je me découvre une autre facette et je porte un regard différent sur le sport que j’ai toujours pratiqué.

Justement, dans quelle mesure ta carrière de joueur t’aide dans cette nouvelle approche ?

Au cours de mes années de footballeur, j’ai connu différentes expériences : je suis passé de jeune à titulaire jusqu’à capitaine, tout en ayant été parfois remplaçant ou même blessé. Et quel que soit mon statut, je suis resté à l’écoute de mes éducateurs ou coachs. Je mesure à quel point ce n’est pas un métier facile. Il faut faire des choix, gérer les égos, adopter une attitude différente envers certains joueurs…

On imagine que les entraîneurs que tu as côtoyés t’ont inspiré…

Oui, j’ai appris beaucoup auprès des grands techniciens que j’ai eu la chance de croiser. Maintenant, je souhaite également apporter ma personnalité et mes convictions tout en continuant à me perfectionner.

Comment définirais-tu les jeunes footballeurs que tu encadres ?

Je les trouve très respectueux. Ils vivent quotidiennement au Domaine de Luchin, on peut donc dire qu’iIs sont un peu dorlotés. Ce sont de bons jeunes, qui ont l’ambition de devenir pros. Après, nous savons très bien que tous n’arriveront pas à percer au haut niveau. Ils en ont aussi conscience et travaillent en conséquence pour y parvenir.

Au coup d’envoi d’une rencontre, ressens-tu le même stress depuis le banc  comparé à ce que tu éprouvais quand tu foulais les pelouses ?

Le même, je ne sais pas, mais il y en a toujours un petit. Ce qui est différent, c’est  que nous n’avons pas le souci du résultat puisqu’on est avant tout des formateurs. Notre objectif prioritaire est d’amener les jeunes au plus haut niveau, de leur donner les billes pour s’épanouir et progresser. Après, il y a toujours un peu d’adrénaline lors des rencontres car j’ai sans cesse été un compétiteur. Mes garçons doivent le devenir.

Globalement, quel regard portes-tu sur le centre de formation lillois ?

Il suffit de regarder les différents classements des jeunes pour se rendre compte que notre niveau est très bon. Cela est dû à notre exigence au quotidien. J’espère de tout cœur qu’on formera le plus grand nombre de professionnels à l’avenir.

Merci Stéphane.