Les cinq raisons d’encourager l’Équipe de France

1. Parce qu’avec 13 buts inscrits en 3 matchs, on peut croire en cette dynamique.

Éric Abidal : « Je pense que l’équipe a retrouvé une certaine confiance et un bon niveau de jeu au meilleur moment, c’est-à-dire juste avant les barrages. Je ne suis pas vraiment surpris car il existe énormément de talent dans ce groupe. Et puis n’oublions pas que les Bleus répondent toujours présent dans ce genre de match couperet. On l’a vu par le passé. J’espère simplement qu’il en sera de même cette fois. »

2. Parce qu’un potentiel futur ballon d’or dirige le jeu.

Éric Abidal : « Franck (Ribéry) est notre leader technique, ça ne fait aucun doute. Ce qu’il réalise avec le Bayern, il parvient à le reproduire en Équipe de France. Il a clairement été l’homme des derniers matchs (impliqué dans 10 des 15 buts tricolores lors des éliminatoires). C’est toujours plus facile d’aborder ce type de rencontre avec un tel joueur en pleine bourre, capable de mettre en danger les défenses et de faire la différence à tout moment. »

3. Parce que la doublette Giroud-Benzema a de beaux jours devant elle.

René Girard : « Je connais ces deux garçons, j’ai coaché le premier à Montpellier et le second avec les Espoirs. Ils peuvent jouer ensemble pour la bonne et simple raison qu’ils ont du talent. Olivier est plus axial, là où Karim peut évoluer sur un côté ou en soutien. C’est forcément une bonne nouvelle qu’ils retrouvent le chemin des filets. Pour moi, la vraie question est plutôt celle du schéma tactique. Car si on privilégie un duo d’attaquants, c’est au détriment d’un milieu, qu’il s’agisse de Valbuena, de Payet ou d’un autre. »

4. Parce que la France est invaincue contre l’Ukraine.

Rio Mavuba : « Un bon tirage ? On ne le saura qu’après. Le fait de jouer le match retour à la maison reste quand même un avantage. Mais ça ne sera pas facile, on l’a vu en 2009 contre l’Irlande (0-1, 1-1 a.p.). Le souvenir de l’Euro 2012 (succès 0-2) sera aussi dans les esprits et peut nous donner un ascendant psychologique, même si en face, les Ukrainiens joueront leur chance à fond. D’autant qu’ils ne se sont jamais qualifiés lors d’un tour de barrages (éliminations avant les Coupe du Monde 1998, 2002 et 2010, ainsi que pour l’Euro 2000). »

5. Parce qu’avec Abidal, Debuchy, Cabaye, Ribéry, Landreau, Payet et Mavuba, les Dogues ou ex-Dogues sont bien représentés chez les Bleus !

Éric Abidal : « Le LOSC a toujours constitué un bon tremplin vers la sélection. À l’époque où j’ai débuté, c’était Lyon. Aujourd’hui, on constate que pas mal d’entre nous avons porté le maillot lillois. Preuve que le club est intelligent dans son recrutement et sait aussi faire grandir ses joueurs. C’est une vraie fierté pour le LOSC mais aussi pour nous, car si nous sommes là, c’est en partie grâce à ce club. »