Dès le coup d’envoi, les Lillois montrent envie et détermination. Sanches donne d’abord le ton et pousse Mandanda à la parade (14’) avant qu’André envoie une lourde frappe contrée in extremis par un pied (16’). Oui ça pousse fort sur la cage marseillaise ! Mais les Lillois doivent réduire leurs déchets techniques aux abords de la surface pour ne pas reproduire le mauvais souvenir d’un match aller (très) dominé sans succès à la clé. Les opportunités de marquer sont pourtant présentes mais manquent de précision et d’efficacité. Tant d’ingrédients à mettre en place après la pause.



La précision ? C’est noté ! Bien servi par Ikoné, Weah enroule un ballon qui oblige Mandanda à se détendre (55’). Une belle action qui donne de l’allant aux Dogues. La preuve : deux minutes plus tard, Yazici centre à terre pour David, la frappe du Canadien trouve le petit filet exter’ mais est un symbole du danger qui se rapproche sérieusement de la cage marseillaise. Bien en jambes, le numéro 9 élimine son vis à vis d’un double contact et prend sa chance face à Mandanda. Nouvel arrêt du portier français. Il ne faudra pas regretter ces nombreuses occasions. Parce que oui, le temps file, le score reste vierge. Alors les Dogues se jettent vers l’attaque. Ikoné est servi côté gauche, frappe, Mandanda capte et relâche… David a suivi et envoie une mine en lucarne (1-0, 90’). Et ce n’est pas fini ! Sur l’attaque suivante, David - encore lui - reprend parfaitement une passe (un tir ?) d’Ikoné et trompe Mandanda pour la deuxième fois de la soirée (2-0, 92'). Cette fois, ça y est, les Dogues l’ont emporté !

 

Jonathan David. Très entreprenant pendant toute la rencontre mais en manque de réussite, le Canadien a complètement transformé l'issue de ce match dans le temps additionnel. Un but libérateur dans un angle fermé et un autre pour boucler le score. C'est ce que l'on appelle l'instinct du buteur. Merci Jonathan !

 

La feuille de match