Pour eux, Noël, c’est ça !

PAR MAXIME POUSSET

Une longue tablée pailletée, des cadeaux entassés et des plats copieux dégustés. Pour chacun d’entre nous, Noël prend d’abord des allures de grande fête familiale. Les Dogues n’y dérogent pas. Et lorsqu’on leur demande à quoi ressemble leur réveillon du 24 décembre, la convivialité est sur toutes les lèvres.

Pour toi, Noël, c’est quoi ?

Renato Civelli : « C’est une opportunité de retrouver ma famille, mes amis, de rentrer chez moi en Argentine. Même si les vacances sont très courtes et le voyage trop long avec les quatorze heures d’avion, puis les quatre heures de voiture entre Buenos Aires et ma ville de Pehuajó, c’est énorme pour moi. J’ai vraiment besoin de cette coupure. »



Mike Maignan : « J’ai toujours beaucoup aimé fêter Noël. C’est vraiment un rendez-vous familial. Chaque année, je passe le réveillon chez ma mère, à Villiers-le-Bel, en banlieue parisienne, avec mes sœurs, autour d’un bon repas, de la musique et des cadeaux pour les petits…et les grands aussi (sourire). »



Éric Bauthéac : « Pour nous, joueurs, Noël est déjà l’occasion de pouvoir souffler, de couper et retrouvant les nôtres, la famille, les grands-parents, les amis. J’y accorde beaucoup d’importance. »



Lenny Nangis : « Noël est avant tout une fête pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Je le vois comme un jour où tout le monde se retrouve en famille, en toute convivialité, pour passer de bons moments et s’échanger des cadeaux. »



Benjamin Pavard : « C’est une fête importante, qui permet à toute la famille de se réunir, de passer de bons moments juste avant de basculer dans la nouvelle année. »



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C’est quoi le programme ?

Lenny Nangis : « Pour l’instant, je ne sais pas encore si je rentrerai ou non chez moi, en Guadeloupe. On avait aussi pensé le fêter à Londres. Rien n’est encore défini. Quoi qu’il en soit, ce sera en famille, mais aussi entre amis, étant donné qu’on est tous un peu dispersés. »



Éric Bauthéac : « On rentre à la maison, dans le Gard. Après le match de Toulouse, on reste sur place, car ce n’est pas très loin en voiture. »

Ton plus beau cadeau de Noël ?

Lenny Nangis : « Mon tout premier baby-foot. J’étais déjà un gros fan de ballon rond, mais là, c’était carrément le rêve de pouvoir passer toutes mes vacances à m’amuser avec. Il était beau et très gros. Pas les modèles en plastiques qui se cassent rapidement. »



Éric Bauthéac : (sans hésiter) « Ma première paire de crampons. Je m’en souviens très bien, j’étais comme un fou. C’étaient des chaussures toutes noires avec écrit Fila en blanc et rouge. Je devais avoir quatre ou cinq ans. C’est incontestablement le cadeau qui m’a le plus marqué. »



Benjamin Pavard : « Mon premier vélo. J’avais cinq ans et depuis le temps que je le voulais. Il était bleu, je m’en souviens très bien. Bon, après, je ne suis pas très cadeaux. Je préfère passer du bon temps en famille. D’autant que je ne la vois pas souvent. Alors j’en profite au maximum. Pour moi, c’est le plus beau des cadeaux. »



Renato Civelli : « Je ne m’en souviens pas. Tu sais, je n’ai pas énormément d’attachement aux les choses matérielles. Je veille surtout à ce que les enfants soient heureux. »



Mike Maignan : (il réfléchit) « Il y en a deux : La Playstation 2 et des chaussures de foot, les F50, modèle bleu foncé et noir. J’étais vraiment content car à l’époque, j’avais des crampons de très mauvaise qualité. Donc là, je montais en gamme. »



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Ta commande au Père Noël ?

Lenny Nangis : « Ce que j’ai demandé cette année au pied du sapin ? Pas mal de buts (il éclate de rire). Non, sérieusement, je n’ai besoin que de ça en ce moment… »



Mike Maignan : « Eh bien moi, j’ai commandé une nouvelle épaule* (grimace) »



Éric Bauthéac : « Rien de spécial. C’est surtout moi qui vais descendre les mains pleines. Et puis c’est difficile de remonter dans le Nord les bras chargés. Avec mes deux enfants, il n’y aura pas la place dans la voiture. Du coup, cette année on a demandé aux membres de ma famille de limiter les cadeaux pour les petits, histoire de ne pas se retrouver avec une montagne. »



Renato Civelli : « Je n’ai rien demandé cette année. (il voit le coach passer) Ah, si, j’ai commandé quelques jours de repos en plus pour pouvoir rester encore un peu en famille. Si le Père Noël l’écoute, ce serait le plus beau des cadeaux (il éclate de rire). »



Gardez le fil sur LOSC.fr. Demain, on parlera foie gras, encornets farcis et bananes plantain avec nos cinq acolytes lillois adeptes (avec parcimonie) de la copieuse gastronomie de Noël.



* Opéré de l’épaule il y a quelques jours, Mike Maignan sera éloigné des terrains jusqu’à la fin de la saison. 

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