Pourquoi FCN-LOSC est-il un match à ne pas manquer ?
Quand le troisième se déplace chez le quatrième, difficile de ne pas y voir un match à l’affiche. Ronny Rodelin nous explique pourquoi ce FC Nantes-LOSC est à ranger dans la case des immanquables.
Parce que le haut du classement est en jeu
« Soyons clairs, personne n’attendait ces deux équipes à ces places-là après dix journées. Ces résultats, nous sommes allés les chercher et Nantes aussi. Les Canaris nous ressemblent un peu. Ils savent s’accrocher, se montrer solides défensivement (seulement 8 buts encaissés) tout en affichant un visage offensif séduisant (15 buts inscrits, deuxième meilleure attaque de Ligue 1 derrière le PSG et Monaco). On ne prendra pas ce match à la légère. C’est d’ailleurs le ton qui est donné aux entraînements depuis le début de la semaine. On travaille dur. »
Parce qu’une dynamique comme celle des Dogues, ça s’entretient
« Nous sommes tous très impliqués dans le projet de jeu. Quand on voit Nolan défendre sur un latéral, comme ce fut le cas à Montpellier (0-1), c’est la preuve qu’il existe un état d’esprit différent dans cette équipe. Bien sûr, nous sommes bien aidés par la défense et le gardien qui "tiennent la baraque", mais toute l’équipe fournit les efforts. Nantes est une formation très joueuse, nous irons là-bas en restant nous-mêmes, c'est-à-dire concentrés, appliqués et désireux d’imposer notre jeu. Ne pas attendre l’adversaire, c’est ce qui fait l’identité du LOSC. »
Parce qu’un deuxième match consécutif à l’extérieur n’est jamais facile à négocier.
« Surtout lorsqu’il s’agit de se déplacer à la Mosson puis à la Beaujoire, deux stades connus pour être bouillants. J’ai d’ailleurs entendu dire qu’on jouerait à guichets fermés ou presque, vendredi. Le genre de match que tout footballeur veut vivre. Cette semaine, nous avons pris le temps de bien récupérer tout en ne perdant pas de vue qu’on voulait bonifier notre dynamique. L’idée, c’est de répéter nos récentes prestations. Bien sûr, il reste des choses à corriger, mais tant qu’on aura ce mental là, il en ressortira du positif. »
Parce qu’individuellement aussi, Ronny monte en puissance
« Les nombreux efforts fournis cet été durant la préparation commencent à payer, même si à titre personnel, je dois encore beaucoup travailler pour arriver au niveau d’exigence que je me suis fixé. J’essaye de progresser à l’entraînement et de reproduire ça le week-end. Mon positionnement ? Il est assez libre. J’ai toujours eu cette capacité à évoluer un peu partout sur le front de l’attaque, que ce soit à droite, en pointe ou plus récemment dans un rôle de numéro 10. »
Et puis parce qu’à Nantes, Ronny est aussi un peu chez lui
« Je n’oublierai pas ce que j’ai vécu là bas. C’est le club qui m’a formé, qui m’a lancé chez les pros, puis en Ligue 1. J’y ai tout simplement appris le métier de footballeur. On m’a fixé un cadre, inculqué ce qu’il fallait faire pour récupérer, digérer la charge de travail, éviter de se blesser. Plusieurs joueurs de cette équipe sont des amis, comme Adrien Trebel, Chaker Alhadhur, Jordan Veretout ou Issa Cissokho. La base de l’équipe reste d’ailleurs la même que celle avec qui j’évoluais en Ligue 2 il y a trois ans. »
FC Nantes-LOSC, c’est ce vendredi (coup d’envoi à 20h30) au Stade de la Beaujoire.