Pourquoi ne fallait-il pas manquer #LOSCOGCN ?
PAR MAXIME POUSSET
Quand l’une des formations les plus "joueuses" de Ligue 1 se rend chez une équipe en plein redressement, on peut légitimement s’attendre à vivre un match animé. Les 30 238 spectateurs de LOSC-OGC Nice ne s’y sont pas trompés. Que faut-il retenir de ce duel entre les écuries des deux coachs les plus expérimentés de Ligue 1 ? On a dressé notre top 5.
1/ Parce que les 20 ans d’une amitié hors norme ont été célébrés
L’ambiance festive de ce LOSC-OGCN tient notamment en six lettres : DVE-BSN. Amies depuis 20 ans, ces deux illustres sections de supporters lillois et niçois ont chaleureusement honoré cette complicité à travers des tifos originaux et des chants à la gloire du kop d’en face. Respect.
#DVE et supporters niçois fêtent aujourd'hui leur 20 ans d'amitié ! #LOSCOGCN #WeAreLOSC pic.twitter.com/kZu3SYrwEP
— LOSC (@losclive) 10 Janvier 2016
2/ Parce qu’au classement des buteurs, Benzia vient titiller Boufal
Avec 5 pions inscrits depuis fin novembre, Yassine Benzia grimpe sur le podium des meilleurs buteurs de Ligue 1 sur les 7 derniers matchs (derrière Ben Yedder et Ibrahimovic). Un pied chaud qui permet d’ailleurs au numéro 9 de revenir à hauteur de Sofiane Boufal au classement des goléadors lillois. Appelez-les les BB Flingueurs !
3/ Parce qu’Éric "Potéac" a encore touché du bois
C’est l’histoire d’un running gag qui n’en est plus vraiment un. Sur les 10 poteaux ou barres transversales trouvées par les Dogues durant la première partie de saison, Éric Bauthéac en a frappé quatre à lui seul. Pour 2016, si l’ailier lillois a probablement formulé le vœu de voir ses tentatives caresser le filet plutôt que de rebondir sur les montants, force est de constater qu’il devra encore patienter, lui qui vient d’ajouter une cinquième "latte" à son palmarès.
Parfois, toucher du bois n'est pas synonyme de chance. Et les Dogues en savent quelque choseEn attendant le retour du "top buts" à la rentrée, on vous a concocté un "top poteaux" ;-)
Posté par LOSC sur samedi 26 décembre 2015
4/ Parce que Spider Enyeaman est toujours là
À quoi reconnait-on un grand gardien ? Non pas à sa capacité à enchaîner les plongeons esthétiques, mais plutôt à réaliser l’arrêt qu’il faut, quand il le faut. Et dans ce domaine, Vincent Enyeama excelle. À deux reprises en fin de partie, le solide dernier rempart lillois s’est employé avec grâce et efficacité, préservant le score et régalant le public.
5/ Parce que… Rony Lopes !
Car oui, le retour du feu follet portugais représentait à lui seul une bonne raison de se rendre au Stade Pierre Mauroy, dimanche. À peine revenu au sein du club qui l’a vu éclore (il a signé jeudi) que Marcos Paulo Mesquita Lopes, dit "Rony" était déjà sur le feu. Remplaçant au coup d’envoi, il a retrouvé sa pelouse fétiche à la 75eme minute, sous une vive et chaleureuse ovation du public. Décalages millimétrés, accélérations tranchantes et frappes ajustées ont été au menu de cette prometteuse nouvelle première pour le désormais numéro 32 du LOSC.