Pourquoi #OGCNLOSC n’est pas un match comme les autres ?
PAR MAXIME POUSSET
Ce samedi (20h), Aiglons et Dogues croiseront le fer sous un très probable soleil de plomb avec la perspective d’aborder la trêve internationale le sourire aux lèvres. Malgré les apparences, ce #OGCNLOSC n’est pas un match comme les autres. On vous explique pourquoi.
1- Parce qu’en face, il y a… le co-leader
En ces temps de domination hégémonique du PSG, affronter une écurie azuréenne sur ses terres, de surcroît en position de co-leader, représente un petit événement. Victorieux d’entrée contre Rennes (1-0), les hommes de Lucien Favre ont enchaîné à Angers (0-1). Deux buts marqués, aucun encaissé : assez pour attraper six points et inscrire le tout dans la catégorie "entame de championnat réussie". Méfiance donc, d’autant que :
- Nice est invaincu lors de ses 8 derniers matchs contre le LOSC en L1 (4 victoires, 4 nuls) et de ses 4 dernières réceptions.
- Les Aiglons ont gardé leur cage inviolée lors de 6 de leurs 7 derniers matchs de Ligue 1 contre les Dogues.
- Le Gym reste sur 5 clean sheets de rang à domicile en Ligue 1, meilleure série en cours. Cela ne lui était plus arrivé dans l’élite depuis janvier-mars 2006 (5 d’affilée aussi).
2- Parce qu’à Lille aussi, il y a de solides arguments
Saviez-vous par exemple que les Nordistes n’ont perdu qu’un seul de leurs 12 derniers matchs de Ligue 1 (9 victoires, 2 nuls) ? C’était face à Metz, il y a deux semaines, d’une courte tête (2-3). Meilleur buteur lillois du dernier exercice, Eder est pour sa part impliqué dans 12 buts (6 buts, 6 passes décisives) en seulement 15 matchs de Ligue 1. Il est d’ailleurs le meilleur passeur décisif du LOSC en 2016 avec 6 offrandes (déjà 2 cette saison).
3- Parce que Dante tombe à pic
Ça n’aura échappé à personne, le club de la Côte d’Azur a accueilli le renfort d’un international brésilien bien connu des Lillois cette semaine. Après avoir notamment porté les couleurs du Bayern Munich, Dante retrouve la Ligue 1.
À ce propos, si l’on excepte un AS Monaco-LOSC (0-1) lors duquel il a joué 7 petites minutes, le grand défenseur à la célèbre chevelure frisée avait entamé sa carrière lilloise par un LOSC-OGC Nice (1-2, 21/02/04). Douze ans après, l’ancien numéro 6 losciste boucle la boucle par un #OGCNLOSC pour son intronisation chez les Aiglons. Appelez-ça le karma.
4- Parce qu’un Dogue peut vite devenir un Aiglon (et réciproquement)
Dante n’est pas le seul représentant losciste au Gym. Si Arnaud Souquet l’a précédé il y a quelques semaines (voir son entretien), Mathieu Bodmer défend la tunique rouge et noire depuis 2013. 1 000 km plus au Nord, Éric Bauthéac et Renato Civelli sont chaque jour coachés par le duo Frédéric Antonetti - Jean-Marie De Zerbi. Hier déjà, ces Niçois du nord (ou Lillois du sud) se nommaient Johan Audel, Cédric Carrez, Jean-François Daniel, Pierre Dreossi, Joël Henry, Matt Moussilou, Adékanmi Olufadé, Claude Puel ou Florent Balmont.
5- Parce qu’entre DVE et BSN, tout baigne !
On peut d’ores et déjà vous assurer que cet #OGCNLOSC se déroulera dans une ambiance conviviale. Et ça, ça tient en six lettres : DVE-BSN. Amies depuis 20 ans, ces deux illustres sections de supporters lillois et niçois feront assurément régner une atmosphère festive à l’Allianz Riviera samedi.
#DVE et supporters niçois fêtent aujourd'hui leur 20 ans d'amitié ! #LOSCOGCN #WeAreLOSC pic.twitter.com/kZu3SYrwEP
— LOSC (@losclive) 10 janvier 2016