31/10/2015
12:38
Quand le Dogue Civelli retrouve les Aiglons
PAR MAXIME POUSSET
Niçois pendant trois ans et demi, Renato Civelli a vu grandir, brique par brique, le flambant neuf Allianz Riviera. Mais au moment où le Gym y a posé les crampons, le grand défenseur argentin s’en était allé. De retour dans une Ligue 1 qui lui est chère, il s’apprête aujourd’hui à en fouler la pelouse sous un maillot lillois qui lui colle déjà à la peau.
Renato, bonjour. Après Marseille (1-2) le week-end dernier, place maintenant à un autre adversaire particulier pour toi…
(il sourit). Oui, le Gym. Je suis resté très attaché à cette ville de Nice. Peut-être plus qu’à Marseille, d’ailleurs, où j’étais plutôt en phase d’adaptation à la France, bien que je m’y sois fait beaucoup d’amis. J’ai aussi passé plus de temps là-bas (trois ans et demi sur la Côte d’Azur). J’y possède même toujours mon appartement. Même après mon départ pour la Turquie (Bursaspor), j’ai gardé de bonnes relations avec les gens du club.
Comment abordes-tu ce match à l’Allianz Riviera ?
Là encore, c’est quelque chose de spécial pour moi puisque je n’ai encore jamais foulé cette pelouse, même si j’ai déjà assisté à un match en tribunes. J’ai joué trois ans et demi au Ray et à l’époque, j’étais un peu l’ambassadeur du club avec Didier Digard, en ce qui concerne les travaux du nouveau stade. J’ai assisté à toutes les étapes de sa construction, avant de quitter l’OGCN juste avant d’y entrer.
On imagine aussi ton impatience de retrouver tes anciens partenaires…
Oui, même s’il n’en reste pas énormément. Mis à part Mahamane Traoré, Jérémy Pied, Romain Genevois et les deux "petits" gardiens, Mouez Hassen et Yoan Cardinale, il n’en reste plus aucun. Bien sûr, il y a encore les membres du staff, les intendants, les gens du club, mais aussi Claude Puel, le coach. Je vais croiser du monde…
(il sourit). Oui, le Gym. Je suis resté très attaché à cette ville de Nice. Peut-être plus qu’à Marseille, d’ailleurs, où j’étais plutôt en phase d’adaptation à la France, bien que je m’y sois fait beaucoup d’amis. J’ai aussi passé plus de temps là-bas (trois ans et demi sur la Côte d’Azur). J’y possède même toujours mon appartement. Même après mon départ pour la Turquie (Bursaspor), j’ai gardé de bonnes relations avec les gens du club.
Comment abordes-tu ce match à l’Allianz Riviera ?
Là encore, c’est quelque chose de spécial pour moi puisque je n’ai encore jamais foulé cette pelouse, même si j’ai déjà assisté à un match en tribunes. J’ai joué trois ans et demi au Ray et à l’époque, j’étais un peu l’ambassadeur du club avec Didier Digard, en ce qui concerne les travaux du nouveau stade. J’ai assisté à toutes les étapes de sa construction, avant de quitter l’OGCN juste avant d’y entrer.
On imagine aussi ton impatience de retrouver tes anciens partenaires…
Oui, même s’il n’en reste pas énormément. Mis à part Mahamane Traoré, Jérémy Pied, Romain Genevois et les deux "petits" gardiens, Mouez Hassen et Yoan Cardinale, il n’en reste plus aucun. Bien sûr, il y a encore les membres du staff, les intendants, les gens du club, mais aussi Claude Puel, le coach. Je vais croiser du monde…
"On sait de quoi Claude Puel est capable. Ce n'est pas aux Lillois que je vais l'apprendre"
À ce propos, es-tu surpris par la forme de cette équipe niçoise ?
(il réfléchit) Pas vraiment, en fait. Le club a effectué un très bon recrutement et des matchs de préparation de haut niveau. Et puis on sait de quoi Claude Puel est capable. Ce n’est pas aux Lillois que je vais l’apprendre. De l’extérieur, les observateurs peuvent être surpris parce que le club se battait pour le maintien la saison dernière et qu’il se retrouve cette fois à jouer les premiers rôles. Mais moi non.
Comment analyses-tu cette réussite des Aiglons depuis quelques semaines ?
C’est vrai qu’ils sont en pleine réussite. Mais il faut attendre de voir ce que ça donne sur la durée. Le Gym ne possède pas un effectif très large, contrairement aux gros du championnat. Il y aura forcément des moments de moins bien à un moment ou à un autre. Là, ils viennent de perdre à Ajaccio (3-1).
Est-ce justement le meilleur ou le pire moment pour les affronter sur leur terrain ?
C’est toujours difficile à dire. Tout dépendra de nous, de notre capacité à les faire déjouer. La seule certitude qu’on peut avoir, c’est qu’ils seront prêts. Vous connaissez Claude Puel aussi bien que moi. Il fera tout pour que son équipe soit au top. À nous de trouver la faille. On a étudié leurs forces et faiblesses…
Et alors ? Qu’est-ce que ça donne ?
Tu ne crois quand même pas que je vais tout dévoiler (il se marre). Je peux simplement dire que c’est une équipe joueuse à qui il ne faut laisser aucun espace. Les latéraux montent énormément, les trois milieux sont de bons joueurs et les attaquants aussi. Du coup, ça attaque de partout. Et forcément, on sait qu’une formation offensive est toujours prenable défensivement. Ce sera un rapport de force. Comme à chaque match, finalement.
Quels rapports entretiens-tu avec le public niçois ?
On s’apprécie mutuellement. Nous avons vécu des moments très forts, intenses, surtout quand on jouait le maintien. Malgré la grande amitié qui lie les supporters niçois et lillois, ce sont deux publics assez différents. Dans le sud, ils sont moins patients qu’ici. Dès que ça ne fonctionne pas, ils viennent directement te le dire. Ça plaît ou pas. Certains joueurs ont besoin de cette pression pour se surpasser. D’autres non, au contraire. Moi je les apprécie. Je serai content de les retrouver. J’aurai toujours un rapport spécial avec eux.
Un grand merci à Renato Civelli pour sa disponibilité. #OGCNLOSC, c’est ce dimanche (14h) à l’Allianz Riviera. À suivre en live-tweets sur @losclive.
(il réfléchit) Pas vraiment, en fait. Le club a effectué un très bon recrutement et des matchs de préparation de haut niveau. Et puis on sait de quoi Claude Puel est capable. Ce n’est pas aux Lillois que je vais l’apprendre. De l’extérieur, les observateurs peuvent être surpris parce que le club se battait pour le maintien la saison dernière et qu’il se retrouve cette fois à jouer les premiers rôles. Mais moi non.
Comment analyses-tu cette réussite des Aiglons depuis quelques semaines ?
C’est vrai qu’ils sont en pleine réussite. Mais il faut attendre de voir ce que ça donne sur la durée. Le Gym ne possède pas un effectif très large, contrairement aux gros du championnat. Il y aura forcément des moments de moins bien à un moment ou à un autre. Là, ils viennent de perdre à Ajaccio (3-1).
Est-ce justement le meilleur ou le pire moment pour les affronter sur leur terrain ?
C’est toujours difficile à dire. Tout dépendra de nous, de notre capacité à les faire déjouer. La seule certitude qu’on peut avoir, c’est qu’ils seront prêts. Vous connaissez Claude Puel aussi bien que moi. Il fera tout pour que son équipe soit au top. À nous de trouver la faille. On a étudié leurs forces et faiblesses…
Et alors ? Qu’est-ce que ça donne ?
Tu ne crois quand même pas que je vais tout dévoiler (il se marre). Je peux simplement dire que c’est une équipe joueuse à qui il ne faut laisser aucun espace. Les latéraux montent énormément, les trois milieux sont de bons joueurs et les attaquants aussi. Du coup, ça attaque de partout. Et forcément, on sait qu’une formation offensive est toujours prenable défensivement. Ce sera un rapport de force. Comme à chaque match, finalement.
Quels rapports entretiens-tu avec le public niçois ?
On s’apprécie mutuellement. Nous avons vécu des moments très forts, intenses, surtout quand on jouait le maintien. Malgré la grande amitié qui lie les supporters niçois et lillois, ce sont deux publics assez différents. Dans le sud, ils sont moins patients qu’ici. Dès que ça ne fonctionne pas, ils viennent directement te le dire. Ça plaît ou pas. Certains joueurs ont besoin de cette pression pour se surpasser. D’autres non, au contraire. Moi je les apprécie. Je serai content de les retrouver. J’aurai toujours un rapport spécial avec eux.
Un grand merci à Renato Civelli pour sa disponibilité. #OGCNLOSC, c’est ce dimanche (14h) à l’Allianz Riviera. À suivre en live-tweets sur @losclive.