Quatre nouveaux visages, autant de façons de s’intégrer

Ils se nomment Julian Jeanvier, Jonathan Delaplace, Simon Kjaer ou Soualiho Meïté et viennent tout juste d’enfiler le costume lillois. Outre la préparation physique, le stage à Pornic est aussi l’occasion pour eux de parfaire leur intégration. Comment vivent-ils leurs premiers pas dans la peau d’un Dogue ? Nous leur avons posé la question.

Jonathan Delaplace, 27 ans, milieu de terrain relayeur

Hissez haut, v’la le nouveau !

« Mes premières impressions de joueur lillois sont excellentes. J’ai été très bien accueilli par le groupe qui m’a tout de suite intégré dans une superbe ambiance. On sent qu’il existe ici une bonne base de collègues. Je suis forcément passé par la traditionnelle case bizutage en chanson. Et je pense m’en être plutôt bien sorti avec "Santiano" d’Hugues Aufray. Le plus dur est fait. Car l’air de rien, c’est un petit poids en moins pour moi maintenant (rires). »

Les muscles qui tirent un peu

« Au LOSC, j’ai vraiment la sensation de franchir un palier, notamment dans la charge de travail. Pour l’instant, je me sens bien physiquement, même si les premières courbatures commencent à se faire ressentir. Cela fait partie du stage, il faut passer par là. Je partage ma chambre avec Julian Jeanvier. Nous sommes tous les deux assez calmes, on en profite donc pour bien récupérer entre les séances. Coté terrain, j’essaye de prendre exemple sur les anciens, car ils possèdent une grande expérience qui, je pense, ne peut qu’être bénéfique. »

Julian Jeanvier, 21 ans, défenseur central

Quand le ballon est là, tout va

« Tout se passe super bien depuis mon arrivée. Je prends du plaisir à chaque séance d’entraînement. D’autant qu’on commence vraiment à toucher le ballon, bien que la préparation soit pour l’instant axée sur le physique. Il est clair qu’il faut s’accrocher, mais je le vis sereinement grâce au travail de fond effectué pendant la trêve. En tout cas, ce stage nous a permis d’entrer dans le vif du sujet tout en faisant connaissance avec le staff et l’ensemble du groupe. Mon bizutage ? Une chanson en créole (sourire). »

Techniquement, c’est costaud

« J’ai franchi un cap. Rien que les équipements dont le LOSC dispose prouve qu’on vit dans un autre monde. Je suis venu ici pour apprendre au contact des nombreux joueurs d’expériences de l’effectif. J’ai d’ailleurs été frappé par l’excellent niveau technique de certains, comme Rio Mavuba ou Marvin Martin. Ensuite, j’espère réussir à gagner du temps de jeu dans cette équipe, comme tout le monde, j’imagine. Pour ça, il faudra être bon. Cela passe par une importante concentration au quotidien.

Simon Kjaer, 24 ans, défenseur central

Danois, mais habitué à la chaleur

« Ici, tout est nouveau pour moi. L’organisation est nettement plus carrée et je découvre aussi une autre façon de travailler. En Allemagne, par exemple, nous n’étions pas autant focalisés sur les exercices physiques. La chaleur ? Je m’y étais déjà habitué à Palerme, puis à Rome. Comme beaucoup de mes partenaires, j’ai maintenant vraiment hâte de retrouver le ballon. Je sais qu’il me reste encore un travail physique nécessaire pour être à 100%. »

Do you speak french ?

« Le groupe est vraiment sympathique et n’hésite pas à me donner un coup de main. Il est vrai que la barrière de la langue pose encore quelques soucis, mais je comprends déjà plusieurs mots. Le Français étant assez proche de l’Italien. Pour l’heure, j’essaye donc de ne discuter qu’avec une seule personne à la fois (sourire), même si pas mal de joueurs parlent anglais, comme Rio Mavuba, David Rozehnal ou encore Tulio De Melo, qui connait aussi le Danois, ma langue maternelle. »

Soualiho Meïté, 19 ans, milieu de terrain relayeur

Nouveau membre de la Sexion

« Deux semaines après la reprise, je peux dire que je me plais bien dans ce groupe. Je n’ai ressenti aucun blocage lorsque j’ai voulu discuter avec tel ou tel joueur. Chacun sait se montrer disponible, souriant et ouvert. On sent aussi qu’au LOSC, tout est plus professionnel. J’ai par exemple appris à surveiller ma masse grasse. Le suivi personnel est vraiment pointilleux. Mon bizutage ? J’ai tenté une chanson de Sexion d’Assaut. Bon, je dois avouer que je n’étais pas vraiment au top, mais ça s’est plutôt bien passé quand même (sourire). »

Il n’y a pas de robot

« L’effectif est sans doute plus jeune que l’année dernière à la même époque, même si à mon poste de milieu de terrain, la concurrence est rude. Mon objectif consistera donc d’abord à bien me préparer, pour essayer ensuite de gratter du temps de jeu. Physiquement, c’est un peu dur pendant ce stage, mais on le savait. C’est toujours pareil lors de la préparation. Celui qui prétend aujourd’hui ne ressentir aucune courbature est un menteur… ou un robot (rires). Mais ce travail va vite être bénéfique. On va le sentir dans les prochaines semaines. Ça va payer ! »

Merci à vous quatre.