Réaction du LOSC aux déclarations du président Le Graët

Le LOSC a pris connaissance, non sans une certaine surprise, des déclarations publiques et critiques personnelles, gratuites et hors sujet, adressées par Monsieur Noël Le Graët à son président Gérard Lopez, comme à d’autres personnalités du football, dans une interview accordée au Figaro.

La priorité d’un président de Fédération devrait toujours demeurer – qui plus est en période de crise – de rassembler et fédérer, de garantir l’unité et la force du football français et de toutes ses composantes, avec sérénité et exemplarité.



Même si le LOSC a pu exprimer des idées et une vision différentes quant à la gestion de cette crise - mais c’est a priori et sans contestation son droit -, le club rappelle qu’il a toujours affiché un total respect des décisions des instances, dans un esprit légaliste et collectif, alors même que celles-ci pouvaient apparaître défavorables à ses intérêts particuliers. 



Depuis le début de la crise, le LOSC a indiqué que la santé était la priorité, avant d’exprimer la volonté – dans le respect d’un cadre sanitaire strict - de jouer et d’offrir à tous l’opportunité de gagner son classement « sur le terrain ». Le mérite sportif et l’esprit de compétition lui semblaient être des objectifs et des valeurs qui devaient être prioritairement et collectivement défendus par le football français et qui auraient pu permettre d’envisager une reprise comme cela a pu être constaté dans d’autres championnats de football européens, dans d’autres fédérations sportives, ou pour d’autres activités de divertissement ou culturelles, avec succès jusqu’alors.



Aujourd’hui, le football français dans son ensemble doit être animé par une motivation absolue et un objectif collectif majeur : développer la compétitivité du championnat de France et de ses clubs.



Le Gouvernement a réalisé des efforts importants pour accompagner le sport français, le football et ses clubs, dans cette période de crise sportive, économique et institutionnelle. Soyons-en dignes, soyons responsables, soyons à la hauteur de ces efforts pour rendre le football français plus performant et compétitif, plus attractif pour ses fans et ses partenaires, plus innovant, plus ouvert aux autres industries et économies, et au monde en général. 



Dans cette période de crise, c’est précisément notre capacité collective à nous remettre en question, à nous réinventer, à innover, à nous montrer souples et agiles, qui fera notre force.