Entre jeunesse et expérience

« J’ai été très bien accueilli à Lille. Le groupe en place est agréable et plaisant. Lorsque je suis arrivé, on m’avait prévenu qu’il y aurait des jeunes mêlés à des cadres capables de les encadrer. Il reste aussi dans l’effectif des joueurs expérimentés qui sont au club depuis un moment et qui parviennent parfaitement à unir l’équipe. » 

Des amicaux capitaux

« La préparation s’est bien passée même si je revenais de blessure (il a souffert d’une entorse au genou en fin de saison dernière lorsqu’il évoluait avec Bursaspor). Au départ, c’était assez difficile et intensif, mais comme nous avons disputé beaucoup de matchs amicaux (il était de toutes ces sorties), cela m’a permis de prendre du rythme. Si ça ne tenait qu’à moi, je jouerais tous les trois jours (sourire). Aujourd’hui, je me sens bien physiquement. »

Des séances millimétrées

« L’omniprésence du ballon durant les entraînements ? Je pense que c’est bien si la personne qui gère la séance y met de l’intensité. Parce qu’autrement, on peut se cacher derrière la balle et ne pas fournir d’efforts. Mais avec ce staff-là, c’est impossible de se planquer ! Tout est très méthodique. Les séances durent souvent deux heures, entre la partie musculaire et les entraînements sur le terrain. Nous avons même des GPS qui permettent de contrôler nos efforts. Et je peux vous dire que lorsqu’on étudie les résultats de ces boitiers, on peut voir que l’on court et que l’on se fatigue tout autant avec ballon que sans. »

Toujours en rodage, derrière

« C’est vrai que pendant toute la préparation, il n’y avait pas beaucoup de défenseurs axiaux disponibles. De fait, j’ai souvent évolué aux côtés de joueurs dont ce n’était pas forcément le poste, comme Soualiho (Meïté). Quand tout le monde sera opérationnel (Basa, Sunzu, Pavard, Amadou, Soumaoro…), nous serons nombreux à postuler en défense centrale pour seulement deux places sur le terrain. Mais la concurrence, c’est une bonne chose. Quant aux jeunes, je trouve qu’ils se sont plutôt bien débrouillés, surtout lors du match à Monaco (0-0). Contre le PSG (0-1), ça a été plus compliqué. Même à 10 contre 11, les Parisiens se sont montrés très costauds. On n’a jamais ressenti l’infériorité numérique. Personnellement, je n’avais jamais vu une équipe aussi performante. »

Encourageant, ce nul sur le Rocher

« Prendre un point sur ces deux premières rencontres est un bilan convenable car à mes yeux, Paris et Monaco sont les deux meilleures formations de Ligue 1 en ce moment. On aurait même pu gagner à Principauté en fin de rencontre. Dans le contenu, c’était assez équilibré, chaque équipe ayant eu sa mi-temps. Ma tête en fin de match (88’) ? C’est vraiment dommage ! Je suis placé correctement, le ballon arrive bien. Je devais la mettre au fond et je ne l’ai pas fait. Nous devons réussir les bons mouvements sur coups de pied arrêtés afin de laisser l’espace pour qu’un partenaire puisse marquer. Cela va prendre du temps, même si on a déjà bien travaillé ces enchaînements à l’entraînement. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs, soyons patients en ce qui concerne les automatismes. »

Et maintenant ? Gagner face à Bordeaux

« Cette année encore, les Girondins possèdent une bonne équipe. Ils sortent d’une saison intéressante et n’ont pas connu trop de départs, ni même d’arrivés durant ce mercato. L’entraîneur est lui aussi toujours le même. C’est un atout pour eux de déjà se connaître, car ils se trouvent plus facilement sur le terrain. Même s’ils n’ont pas démarré très fort ce championnat, il faut s’en méfier. Nous avons la possibilité de faire un résultat. Et puis maintenant, il faut gagner ! »



Merci à Renato Civelli pour sa disponibilité. Rendez-vous ce dimanche sur @losclive pour suivre #LOSCFCGB en live-tweets.