Rudi Garcia (Entraîneur du LOSC)

« C’était le match que j’attendais. Nous n’avons pas été submergés par l’enjeu ou la pression que tout le monde s’était chargé de mettre. Chaque équipe de haut niveau se doit de gérer ce genre d’élément. Mentalement, notre approche de la rencontre s’est donc révélée payante. Nous nous sommes concentrés sur ce que nous savons faire pour nous qualifier au bout du suspense. Le public a admirablement joué son rôle. J’avais dit que ce serait le baptême du Grand Stade ? Je ne m’étais pas trompé. »

« Cette victoire est celle du collectif. Bien sûr, la défense s’est montrée inflexible face aux grands gabarits danois. Nous savions que si nous n’encaissions pas de but, la qualification serait au rendez-vous. J’ai apprécié l’envie qu’ont montrée tous mes joueurs, de même que l’abnégation et la solidarité dont ils ont fait preuve dans les dernières minutes. J’ai juste envie de savourer ce soir, et de féliciter mes garçons qui ont été grands. Nous allons diner ensemble, mais dès demain, les têtes seront à la récupération pour la réception du PSG, dimanche. »

« Avant le match, en faisant le tour des chambres, j’avais dit à Gianni (Bruno) et Lucas (Digne) qu’il serait intéressant que la qualif’ vienne d’eux, les jeunes pousses du LOSC. Lucas s’est présenté au bon moment pour marquer et remettre les compteurs à zéro. Quant au but de Tulio (De Melo), avec ce service de Nolan (Roux), il est comme un symbole. Il représente bien cet équilibre entre la présence aérienne de Tulio et la profondeur et l’activité de Nolan. Tous les deux seront importants et décisifs cette saison. »

Ariël Jacobs (Entraîneur de Copenhague)

« Malheureusement, dans le football professionnel, seul le résultat compte. À la fin du match, la réalité des chiffres parle. Le déroulement de cette rencontre était prévisible : les Lillois devaient attaquer et donc nous laisser des espaces. Nous pouvions les exploiter et nous créer des occasions à tout moment. Sur ces séquences offensives, nous étions peut être trop timorés et j’ai voulu corriger cela à la mi-temps. Personne n’aurait parié sur ce résultat de l’aller qui avait fait naître de l’espoir. Nous n’avons pas su marquer ce petit but… Tous les ballons ne peuvent pas aller au fond ! J’ai quelques regrets, même si nous affrontions une bonne équipe, faisant partie d’un championnat plus relevé que le notre. »

Michel Seydoux (Président Directeur Général du LOSC)

« Nous avons donc eu le plaisir de vivre notre première victoire dans le Grand Stade. L’offrir à ce formidable public, en y ajoutant une qualification en UEFA Champions League, était presque devenu notre devoir. Je suis très content pour toutes ces raisons-là. L’émotion était vraiment très forte. On y a mis la manière, en réalisant un beau match de football, devant une grande équipe de Copenhague. Chapeau aux Danois et à nous aussi. Je n’avais pas pris le billet pour rejoindre Monaco, car je n’avais pas la tête au tirage au sort, quel qu’il soit. On parlera de ce qui nous attend demain soir (il sourit). Si on performe toute une saison pour être troisième, c’est justement pour jouer ce tour préliminaire... Aujourd’hui, on a gagné notre troisième tour de la sorte dans notre histoire. Quel bonheur de retrouver cette compétition et de rejoindre les deux autres clubs français en lice. »

Rio Mavuba (Capitaine du LOSC)

« On est évidemment très heureux, contents d’avoir rempli l’objectif qualification fixé en début de saison. On a tout simplement répondu présent. C’était un match costaud face à un rude adversaire et un handicap d’un but à remonter. On a fait ce qu’il fallait pour y parvenir, en montrant beaucoup de maturité. La réussite nous fuyait, entre la barre transversale et les arrêts du gardien. Finalement, ça nous a souri dans les prolongations. Le scénario était d’autant plus beau comme ça. On a vu aussi qu’il y avait une grosse ambiance dans le Grand Stade. On sentait qu’avec ce public qui mettait la pression et encourageait, on pouvait relever ce défi. »

Mickaël Landreau (Gardien du LOSC)

« On a franchement vécu une super soirée. Bien sûr, on mesurait la pression qui entourait ce match. Après l’aller, on savait que Copenhague était une bonne équipe et que ça n’allait pas être une rencontre facile. Malgré tout, je pense qu’on l’a bien gérée, en prenant le temps, sans se précipiter. Je pense que sur les deux matchs, la qualification du LOSC est méritée. La Champions League est une compétition exigeante. Pour le club et son avenir, il était important de passer. »