Le Sporting, plus qu’un club, une île de Beauté !

Sa carrière d’entraîneur débute au début du mois d’octobre 1994 lorsque celui qui dirige le centre de formation du Sporting est appelé au chevet de l’équipe première en remplacement de Léonce Lavagne. Le SC Bastia est alors en difficulté en Ligue 1 et pour son baptême du feu, il s’impose au Stade Geoffroy Guichard face à l’ASSE (1-2), le 11 octobre. C’est le début d’une belle histoire qui durera dans un premier temps quatre saisons. Pour sa première expérience sur un banc, non seulement il permet à Bastia de se maintenir parmi l’élite, mais il emmène en plus son équipe vers la première finale de la Coupe de Ligue, en 1995 contre le PSG (défaite 2-1).

Un aller-retour pour une aventure japonaise

Malgré un budget limité, il maintient, stabilise puis propulse sa formation au fil des saisons dans la première moitié du classement de la Ligue 1 (7e en 1996-1997). En 1997, il remporte même l’Interoto Cup contre Halmstads BK (1-0, 1-1 a.p.). C’est avec une neuvième place au terme de l’exercice 1997-1998 et une nouvelle qualification pour l’Intertoto Cup qu’il choisit de vivre une nouvelle expérience, avec une destination surprenante : le Japon et plus précisément le Gamba Osaka qu’il coache durant une saison 1998-1999. De retour dans l’Hexagone, il effectue son retour du côté de Bastia où il restera cette fois-ci durant deux ans. Combattant dans l’âme, il se révèle encore un peu plus comme un meneur d’hommes.

Au chevet d’un chaudron en ébullition

En 2001, c’est en pompier de service qu’il est appelé à prendre les rênes de l’ASSE, alors en zone de détresse en Ligue 2 et tout proche du National (18e du classement après un revers à Beauvais, 3-0). Dans des conditions extrêmement compliquées, s’il débute par un revers contre Le Havre (0-1), le 13 octobre 2001, dans un Chaudron au bord de l’implosion, le technicien corse parviendra finalement à décrocher deux années de suite le maintien, posant les fondations d’un renouveau qui portera ses fruits en 2003-2004 où les Verts sont champions de D2 et retrouvent leur place parmi l’élite du football français. C’est pourtant là que s’achève son aventure dans le Forez…

De la Côte d’Azur à la Bretagne

La suite de sa carrière s’écrit sur la Côte d’Azur pendant quatre ans, du côté de l’OGC Nice (2005-2009) où évolue alors un certain Florent Balmont. La première année, il décroche une huitième place en Ligue 1, ce qui constitue alors le meilleur classement du club azuréen depuis 20 ans. Il joue également une finale de Coupe de la Ligue contre l’ASNL (défaite 2-1). S’ensuit un nouveau cycle de quatre saisons qui l’emmène du côté du Stade Rennais (2009-2013). Ses faits d’armes en Bretagne ? Une sixième place en championnat qui débouche sur une qualification pour l’Europa League au terme de l’exercice 2010-2011 et une position identique la saison suivante. Il emmène aussi le Stade Rennais pour la première fois de son histoire en finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France contre l’ASSE (0-1). Il mettra un terme à cette aventure bretonne lors de la fin de son contrat en juin 2013. Et depuis ce lundi 23 novembre, il est officiellement le nouvel entraîneur du LOSC.

Le saviez-vous ?

Frédéric Antonetti a déjà œuvré comme coach au Stade Pierre Mauroy. C’était avec le Stade Rennais, le 15 février 2013. Les Dogues l’avaient ce jour-là emporté 2-0 grâce à des buts signés Mavinga contre son camp (24’) et Payet (61’), à l’occasion de la 25e journée de Ligue 1.

Le chiffre : 509

Frédéric Antonetti a dirigé 509 matchs au sein de l’élite avec le Sporting Club de Bastia (205), l’OGC Nice (152) et le Stade Rennais (152). Son bilan en Ligue 1 ? 184 victoires pour 147 nuls et 178 défaites (592 buts marqués, 572 encaissés). Avec 509 matchs à son actif, le nouveau coach losciste est le troisième entraîneur le plus expérimenté en activité du championnat derrière Claude Puel (553 matchs) et Rolland Courbis (511).