Franck Béria : "Encore du chemin"
L’épisode marseillais digéré (0-0), les Dogues se sont replongés dans le travail cette semaine, avant de partir en Corse défier le SC Bastia dimanche (14h). Parmi eux, Franck Béria s’est arrêté quelques minutes pour LOSC.fr. Il revient sur le match du week-end dernier, se projette sur l’avenir.
Voilà un match qui n’a pas répondu à toutes nos attentes, car on avait envie de faire le plein de points. On n’y est pas parvenu à cause d’un gardien en état de grâce. Marseille n’est pas une équipe qui m’a forcément impressionné sur le fond de jeu. Par contre, c’est très costaud. Surtout, les Marseillais restent deuxièmes. Ils arrivent à tenir la baraque et à faire le dos rond quand la situation le demande. Même en ayant réussi à les mettre en difficulté, ils n’ont pas pris de but.
Quels sont les points positifs à retenir malgré tout ?
Ce qui est encourageant, c’est qu’on a quand même su faire jeu égal, voire dominer par intermittences cette équipe olympienne. Hormis ce match, on a su remporter toutes les confrontations directes qui se sont présentées sur cette deuxième partie de saison. Ça montre qu’on a notre place pour l’instant. Malheureusement, si l’exercice 2013-2014 devait se terminer là, on ne serait qualifié pour aucune compétition européenne. Ça nous montre qu’il nous reste encore du chemin.
En parlant de chemin, il se poursuit vers la Corse ce week-end…
Exactement. Atteindre notre but passe par des déplacements atypiques, contres des équipes qui jouent le ventre mou, voire leur survie en Ligue 1. Ce ne sont pas des matchs faciles à négocier, mais c’est la motivation et l’investissement qu’on va y mettre qui feront la différence.
À un mois du clap de fin du feuilleton de la L1, où en êtes-vous au niveau physique ?
En cette période, c’est toujours compliqué. Après, tout dépend ce qu’on a à jouer. Quand il y a un but vraiment intéressant et qu’il peut nous permettre de nous éclater l’année suivante, la fatigue se fait moins ressentir. Ensuite, plus tu gagnes, plus tu parviens à récupérer vite. La confiance rejaillit aussi naturellement, tu réussis tout ce que tu entreprends et tu ne penses plus à la lourdeur des jambes ou aux courbatures. Ce sont des choses qui conditionnent la forme physique. Pour le moment, on a tout ça : l’objectif, la confiance, les résultats. Mais c’est un sprint final, il reste six matchs et il va falloir conserver tous ces ingrédients jusqu’au bout...
Pour rappel, SC Bastia-LOSC (33e journée de Ligue 1), c’est dimanche 21 avril (14h) au stade Furiani.