Steeve Elana : "Une faim incroyable de jouer"
Alors que le LOSC va disputer son dernier match de 2012 ce samedi (17h), au Grand Stade, face à Montpellier, Steeve Elana s’est exprimé en conférence de presse. Depuis le Domaine de Luchin, le gardien lillois est revenu sur les aspirations des Dogues en cette fin d’année, ainsi que sur sa situation personnelle.
Finir en beauté. « Collectivement, nous avons évidemment la volonté de terminer l’année par une victoire contre les Montpelliérains, d’autant que c’est à domicile. Servons nous du match contre Toulouse (2-0) et de la seconde période contre Reims (1-1) afin d’y parvenir. Ce serait une belle chose d’offrir ce cadeau à nos supporters avant les fêtes. En ce qui me concerne, je prends énormément de plaisir sur le terrain et si ça ne tenait qu’à moi, je n’aurais pas envie de m’arrêter (rires). »
On refait le match. « À Reims, nous sommes d’accord pour dire que nous avons raté notre première mi-temps, ça arrive. Mais je suis de nature optimiste et je préfère retenir notre réaction au retour des vestiaires. Il faut aussi noter que le contexte n’était pas forcément évident, chez un promu qui se bat avec ses armes. Les Rémois ont fait ce qu’il fallait. À nous désormais d’éviter que cela se reproduise. »
Chacun à sa place. « Il faut, bien entendu, dissocier mon rôle de gardien de but, ma mission sur le terrain à ma place dans le vestiaire. J’attends et j’observe beaucoup pour que mes interventions soient pertinentes et légitimes. Aujourd’hui, je pense que je dois me taire et me concentrer sur mon boulot car je serai jugé là-dessus. Une fois sur le pré, je suis quelqu’un d’autre. Je deviens hyperactif et je dis ce que j’ai à dire, quitte à embêter mes défenseurs (il rit). C’est le jeu qui demande ça. Et puis, je veux profiter de chaque minute quelles que soient les conditions. »
La collaboration avec JP Mottet. « Le travail de gardien au quotidien est différent, c’est une évidence. La gestion de l’effort n’est forcément pas la même. Avec Jean-Pierre Mottet, on s’est rapidement entendu car il a vu que je n’étais pas du genre à dire non. Il faut même parfois m’arrêter, car je pourrais passer la journée à m’entraîner. Au-delà de ça, il possède une vision intéressante du poste et est en constante réflexion. C’est très agréable de partager avec lui et d’échanger sur le rôle du gardien. »
Ma vie chez les Ch’tis. « Je ne connaissais pas du tout le Nord mais je m’adapte très rapidement. La mentalité des gens se rapproche de celle que j’ai connue en Bretagne. Au niveau du club, je mesure chaque jour la chance que j’ai d’en faire partie. Les infrastructures sont incroyables pour s’exprimer et travailler, je n’avais jamais connu cela auparavant. C’est pourquoi je suis heureux et j’ai toujours une faim de jouer incroyable. C’est un message que j’essaye de faire passer aux plus jeunes avec qui on discute de ma carrière. »
LOSC-MHSC, c’est ce samedi (17h) au Grand Stade.