René Marsiglia : "Le LOSC est une grosse machine"
Ancien milieu défensif du LOSC entre 1978 et 1983, René Marsiglia est aujourd’hui aux commandes de l’OGC Nice. De la forme actuelle de son groupe à ses années lilloises, le coach niçois se livre, tout en revenant sur les enjeux de la 19e journée de Ligue 1. Extraits.
Bien figurer face au champion
« En ayant pris le dessus sur les Valenciennois samedi (2-0), nous nous déplaçons à Lille légèrement relâchés, en ressentant peut-être un peu moins de pression, mais avec l’idée de créer un exploit là-bas. Ce serait beau de réaliser quelque chose d’exceptionnel, à l’image de Nancy qui était allé s’imposer à Paris (0-1, lors de la 14e journée de Ligue 1). Quoi qu’il en soit, nous allons tenter de rivaliser avec une équipe bien en jambes actuellement. »
Un adversaire de taille
« Évidemment, nous nous attendons à souffrir contre le champion en titre. Le LOSC est une grosse machine, ne l’oublions pas. En ce moment, la meilleure preuve reste sans doute celle de leur très belle série de matchs sans défaite. Dimanche, contre les Parisiens (0-0), on a bien perçu par exemple que les joueurs lillois ont des automatismes puisqu’ils se trouvent quasiment les yeux fermés... »
Sortir le grand jeu
« Quelles armes faut-il pour battre le LOSC ? Nous allons simplement nous appuyer sur une philosophie que l’on adopte chaque fois lors des déplacements : le jeu, même si l’impression générale est de penser que nous nous contentons de défendre pour mieux contre-attaquer. Nous savons qu’il s’agira d’un gros match. À nous de sortir de nos bases et d’inquiéter les Lillois, car on ne pourra pas que défendre pendant 90 minutes. »
Des souvenirs ancrés à jamais
« Lors de mes cinq années chez les Lillois, j’ai joué près de 150 matchs. Ce que j’adorais, c’était surtout le stade Grimonprez-Jooris pour sa proximité avec le public et sa superbe pelouse. J’ai beaucoup aimé cette période dans mon expérience de footballeur. En plus, il s’agissait pour moi de mes débuts en Ligue 1. J’ai d’ailleurs eu la chance de côtoyer d’excellents joueurs comme Philippe Bergeroo, Pierre Dréossi, Serge Besnard, Arnaud Dos Santos ou encore Didier Simon. Je n’oublie pas non plus le trio offensif fantastique que formaient Roberto Cabral, Zarko Olarevic et Pierre Pleimending, qui marquaient à l’époque une moyenne de 18 buts chacun… »
Un grand merci à www.ogcnice.com
LOSC-OGC Nice, ultime rendez-vous avant la trêve hivernale, c’est ce mercredi 21 décembre (coup d’envoi à 19 heures) au Stadium Lille Métropole.