Après ASNL-LOSC (0-1), les réactions

Rudi Garcia (Entraîneur du LOSC)

« Ce soir, on a bien fait notre travail. Notre objectif était d’être performant et de tout faire pour décrocher cette victoire. On savait que si nous étions vigilants sur les coups de pied arrêtés défensifs, on aurait résolu une partie du problème nancéen. Au-delà de cet aspect, on a pu souvent avoir la maitrise du jeu, sans se précipiter. Le but arrive à un très bon moment, avant la pause, et nous a permis d’obtenir un peu plus d’espace en seconde période. »



« Ce succès nous permet de rester en tête et de regarder tranquillement le match entre Lyon et Marseille dimanche. On a vu que c’était dur ce soir, ça le sera aussi demain pour les autres. Ce qui est intéressant, c’est de mettre le quatrième à neuf points. On ne change pas notre manière de gérer. On donne tout sur le match qui vient. Et si on a fait une bonne performance, on peut regarde r les résultats des autres. Maintenant, place à Saint-Etienne. Restons sur notre dynamique positive. »



« C’est tout le groupe pro du LOSC qui a obtenu cette victoire, malgré les suspendus et les blessés. On a vu que Rozehnal, Gueye, Emerson, Dumont ont tous été très importants. Avec notre série de cinq matchs en deux semaines, il faut disposer de toutes nos forces vives. C’est aussi pour cela qu’on a préféré ne pas prendre de risque avec Moussa. Cela n’empêche pas de voir Adil (Rami) terminer le match avec un problème aux côtés et Eden (Hazard) avec une blessure inquiétante au mollet ou à la cheville… Nous ferons le point plus tard. Ce qui importe, c’est que les joueurs ont bien compris comment œuvrer : il faut tout donner, un match après l’autre. Mon équipe a une mentalité fantastique et a envie de gagner quelque chose cette saison. »

Pablo Correa (Entraîneur de l’AS Nancy Lorraine)

« L’histoire se répète. On commet des erreurs individuelles qui nous font très mal et cela, sur n’importe quel terrain, quel que soit le match. On voulait faire bonne figure face à une équipe certainement supérieure. Mais on a bien vu qu’il suffit d’un petit coup franc pour que ça bascule. De notre côté, on a eu les opportunités, sans jamais avoir su les convertir. Comme on ne sait pas le faire, l’adversaire en profite et gagne. Aujourd’hui, on n’est pas capable de faire le jeu comme Lille. Le calendrier ne veut rien dire. Seule l’efficacité nous fait défaut. On sait ce qu’il nous reste à faire pour aller chercher des points, y compris dès mardi à Paris. »

Rio Mavuba (Capitaine du LOSC)

« On a su remporter cette victoire 1-0, un score qui n’est jamais évident à préserver. On connaissait l’importance de ce match. Ça ressemblait un peu à Brest où les quatre autres concurrents se rencontraient. Nancy n’a rien lâché, en jouant avec ses armes. Nous, on a été costaud, en dégageant de la solidité dans tous les secteurs et en nous montrant efficace sur coup de pied arrêté. Il faut aussi souligner qu’on ne prend pas de but pour la deuxième fois d’affilée et que Micka doit faire moins d’arrêts. Avec ce succès, on envoie un message. Demain, Marseille se rend à Lyon qui a aussi besoin de gagner. On sait que quelque chose d’exceptionnel peut arriver. Ça va être un mois de mai palpitant, essayons de le rendre exceptionnel. Il reste quatre matchs et Paris est à neuf points. Assurons déjà le podium, puis seulement après la deuxième place et enfin si on peut, le titre. Mathématiquement, rien n’est fait. Si on continue sur cette voie, tout le monde sera récompensé. »

Stéphane Dumont (Milieu de terrain du LOSC)

« Ce que l’on retient avant tout, ce sont les trois points pris. On voulait absolument mettre un peu la pression sur nos concurrents directs, en connaissant l’affiche du lendemain. Forcément, avec cette victoire, on creusera l’écart sur Marseille ou Lyon, voire les deux. On a su répondre présent, sachant que ce n’était pas facile face à un club nancéen qui tente de se sauver. Il n’y a pas eu beaucoup d’occasions ni d’un côté ni de l’autre, mais on a su mettre ce but qui fait mal juste avant la mi-temps/ Puis nous sommes restés solides, costauds, organisés jusqu’à la fin. On se rapproche de quelque chose de beau, mais il n’y a encore rien de fait. Ça sera très serré jusqu’au bout. Il nous reste quatre matchs de championnat et une finale de Coupe de France à jouer. Je pense que beaucoup d’équipes aimeraient être à notre place. »