ASNL-LOSC (0-1) : Le coup parfait !
Les Dogues réalisent la belle affaire de cette 34e journée en l’emportant à Nancy (0-1) au terme d’une rencontre serrée, mais globalement maitrisée par les Nordistes. Forcément, cela permet de s’offrir une bonne dose de confiance et de se donner un peu d’air en tête du classement de la Ligue 1, à la veille du choc Lyon-Marseille…
Le LOSC aborde une dernière ligne droite cruciale, excitante, formidable… les mots manquent, tellement ce mois de mai s’annonce fantastique à vivre. Leaders de la Ligue 1, finalistes de la Coupe de France, les Dogues s’avancent devant des défis passionnants à relever, alors que la fin de saison ne se profile que dans vingt jours ! En déplacement à Nancy, les Lillois n’ont évidemment plus qu’un objectif en tête : maintenir la cadence le plus longtemps possible en championnat. Mais il faut faire face à une équipe nancéenne en danger au classement. Les hommes de Pablo Correa sont dans la zone rouge et le temps presse. Pour faire face à cela, Rudi Garcia a décidé d’aligner une formation légèrement remaniée en raison des absences de Cabaye, Obraniak et Frau. Balmont, De Melo, Rozehnal et Gueye débutent, alors que Chedjou et Sow, tout juste remis de blessure s’installent sur le banc. C’est parti !
Hazard : la magie d’un génie
Un peu à l’image de ce qu’ils ont pu vivre sur le synthétique de Lorient, les Nordistes trouvent d’emblée leurs marques sur celui des Lorrains. Ça part vite, ça part fort : Debuchy déborde sur la droite et trouve la tête de De Melo, Gregorini capte (2’). Pourtant, rapidement, les débats s’équilibrent et le jeu se durcit. On sent l’enjeu prendre le pas sur le jeu. Les Lillois ne se laissent pas endormir pour autant : Debuchy sert Hazard en profondeur qui envoie Gervinho vers les cages. L’Ivoirien voit son extérieur du pied boxé par le portier lorrain (30’). Hormis ces deux incartades loscistes, il n’y a pas grand-chose à signaler. Les Lorrains ne se montrent pas vraiment entreprenants, si ce n’est sur cette tentative d’Nguémo qu’Emerson coupe in extremis devant les cages (41’). On se dit qu’il ne se passera plus rien jusqu’à la pause… C’est sans compter sur l’inspiration géniale d’un homme : Eden Hazard, dont le coup franc obtenu par Gervinho vient se loger majestueusement dans le petit filet de Grégorini (0-1, 45+2’). Voilà qui tombe à pic !
La force collective d’un groupe lillois soudé
On peut l’affirmer : au regard de la première période, l’avantage acquis par le LOSC semble logique, tant la possession de balle fut en leur faveur (65%). Il y a néanmoins une deuxième mi-temps à réaliser. Et elle commence sur les mêmes bases que la précédente : Emerson adresse un centre précis sur le crâne de De Melo qui s’envole. Le cuir frise le montant gauche (50’). Seulement attention, si le club lillois semble maîtriser son sujet, la partie est encore loin d’être gagnée. Sans se montrer réellement dangereux, les Nancéens lâchent leurs forces dans la bataille. Dans le jeu, les Lillois restent cependant ceux qui produisent, créent, tentent, défendent aussi, avec une sérénité essentielle dans les circonstances d’un match serré, qui ne se joue à pas grand-chose, comme sur ce shoot de Brison dévié par Landreau de la pointe, qui file à un centimètre du poteau (77’), ou sur cette tête de Lemaitre qui vient mourir près du montant gauche (81’)… Oui, ça chauffe dans le money-time ! Hadji a même la balle de l’égalisation dans les arrêts de jeu, seul pour un tir qu’il dévisse totalement (90+2’). Non, ce soir il ne peut décidément rien arriver aux Lillois !
Du coup, le LOSC creuse un petit écart au sommet du championnat, en attendant les rencontres de dimanche. Le coup parfait pour des Dogues qui doivent enchainer dès mardi à Saint-Etienne.