Retro Go LOSC ! : Paroles d'hommes : Moussa Sow
Tout au long de l’année Go LOSC !, le magazine officiel du club nordiste, effectue une plongée verticale dans la vie des Dogues pour vous permettre de découvrir la face cachée de vos joueurs favoris. Aujourd’hui, LOSC.fr revient sur l'interview de Moussa Sow, parue dans Go LOSC ! n°15.
Moussa, prêt pour le grand Sow !
Première recrue estivale du mercato nordiste, Moussa Sow veut continuer de grandir à la vitesse de l’éclair sous le maillot du LOSC. À 24 ans, le néo-Lillois vise haut et constitue un renfort de poids dans une armada offensive déjà bien garnie. Très attaché à ses racines sénégalaises, le natif de Mantes-la-Jolie s’est livré sans filet à Go LOSC ! et a tapé dans le mille.
Moussa, bonjour. Comment définis-tu ton style de jeu ?
Oh là, il est toujours difficile de parler de soi, il faut demander à mes anciens coachs (il se marre). Bon, je me lance même si je n’ai pas l’habitude de me jeter des fleurs : on vante souvent mes qualités de vitesse et de percussion mais la finalité reste la même pour un attaquant, à savoir marquer ou offrir une passe décisive à un partenaire. Mon poste de prédilection se situe dans l’axe de l’attaque, je peux également évoluer sur le flanc droit ou sur le côté gauche. En résumé, je pense être polyvalent. Maintenant, à moi de montrer mes qualités et de me faire une place dans cette belle équipe lilloise.
Ta source d’inspiration sur un terrain ?
Thierry Henry et Samuel Eto’o. Ce sont, à mes yeux, deux attaquants de grande classe. Je suis leurs performances depuis des lustres. J’observe leur façon de jouer, de se déplacer et de marquer des buts. Forcément, en regardant de tels cadors du ballon rond, je ne peux qu’apprendre.
Tes valeurs, tu les définirais comment ?
Mes proches me décrivent comme une personne gentille et simple à vivre. Je pense qu’ils sont dans le vrai (il éclate de rire). Tu sais, je suis très croyant et ma famille joue un rôle capital dans ma carrière, je ne peux donc que valider leurs propos à mon sujet. Ils me permettent d’avancer au quotidien et me donnent une force incroyable.
Tes origines sénégalaises, tu nous en parles ?
Même si je suis né en France, mes deux parents sont sénégalais. Quand ils ont appris que j’allais porter le maillot des Lions de la Téranga, ils étaient très fiers de moi. Même si, dernièrement, les résultats n’étaient pas au rendez-vous, il est temps de repartir de l’avant afin de redorer le blason de notre pays en nous qualifiant pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations. J’aspire à faire partie de cette reconstruction et mon rêve le plus fou serait de jouer une Coupe du monde.
On te sent très accroché à tes racines. Tu confirmes ?
Oui, d’ailleurs, je me rends très souvent à Dakar, ce qui me permet de voir les autres membres de ma famille, comme dernièrement pendant mes vacances au mois de juin. Mes racines africaines sont très importantes et, lors de mon arrivée au LOSC, j’ai pu parler du pays avec les deux jeunes joueurs sénégalais de l’effectif : Gueye et Souaré.
Parlons cuisine, quel est ton pêché mignon ?
Le Sénégal, encore et toujours (rires). Mon dada, c’est un plat typique du pays : le Tieboudienne. Il est à base de riz et de poissons. Franchement, un vrai régal. Quand je vais chez mes parents, qui habitent toujours à Mantes-la-Jolie, c’est un rituel obligatoire ! Je passe commande à ma mère, idem quand je me rends au Sénégal.
En dehors du foot, tes autres centres d’intérêt ?
J’ai une passion pour les voyages. J’adore découvrir des pays, leurs coutumes, leurs modes de vie. Ma visite de la Corée du Sud, d’abord comme simple touriste, puis avec la sélection lors d’un match amical là-bas, m’a profondément marqué. J’ai vraiment bien aimé de par le dépaysement total que ce pays peut t’apporter. Avec le décalage linguistique, tu as vraiment l’impression d’être sur une autre planète. Je te le conseille. J’aimerais aussi pouvoir découvrir Miami, prochainement.
Question ciné, ton style de film ?
Récemment, j’ai été voir Kiss and Kill, une comédie américaine. Mon avis ? J’ai trouvé cela vraiment moyen, je n’ai pas spécialement aimé. Il faut dire que je suis davantage branché sur les films d’action, même si je n’ai pas de titre en tête. Je ne suis pas du genre à visionner une œuvre plusieurs fois. Je zappe assez vite pour passer au suivant et découvrir autre chose.
Es-tu fan d’autres sports que le foot ?
Je n’ai jamais pris sérieusement une raquette en main, hormis en vacances pour m’amuser, mais j’apprécie le tennis. J’adore Roger Federer, un véritable monument de ce sport. Il a un style de jeu bien à lui, je prends du plaisir à le regarder jouer. J’étais déçu de ne pas le voir gagner dans son jardin à Wimbledon.
Mon petit doigt me dit que tu es accroc au bowling…
Oh là, je ne suis pas un pro (il sourit) mais je me débrouille. On se faisait souvent des sorties bowling avec mes amis à Rennes : Jimmy Briand, Sylvain Marveaux, Jires Kembo-Ekoko. Lui, c’est le plus fort niveau bowling, après moi bien sûr (il explose de rire). Nous étions très proches et ça donnait lieu à de bonnes crises de fou rire. Je n’oublie pas Jacques Faty, aujourd’hui à Sochaux, et qui était aussi de notre bande.
Pour finir, la personne la plus célèbre de ton répertoire ?
Pour moi, la plus importante - même si ce n’est pas la plus célèbre -, c’est ma mère qui se prénomme Tacko. D’ailleurs, je l’appelle souvent après un match. Pas pour analyser ma prestation, car ça, je le fais seul en regardant le DVD de la rencontre, mais juste pour discuter avec elle. Sinon, je vais te citer un joueur de foot : Arnold Mvuemba qui évolue aujourd’hui à Lorient. Nous nous sommes connus à Rennes et même si nos routes ont pris des chemins différents, la connexion est quotidienne par téléphone.
Magazine officiel des Dogues, Go LOSC ! parait tous les deux mois. Le prochain numéro ? C'est le 17 et il débarque en kiosque à partir du 11 décembre prochain, au prix de 4€.