#PSGLOSC en Coupe ? La 3eme c'est la bonne ?

PAR MAXIME POUSSET

Pour la troisième année consécutive, le Paris Saint-Germain se présente sur la route des Dogues en Coupe de la Ligue. Après la demi-finale 2015 (0-1) puis la finale 2016 (1-2), les deux équipes se retrouvent dès les 1/8es de finale, ce mercredi (21h05). Et si cette fois c'était la bonne ? 

1- Finale 2016 : Encore frais mais déjà tellement loin

Le premier souvenir (sans doute le plus douloureux) remonte au 23 avril dernier, au Stade de France. « La déception était très grande, se souvient Mounir Obbadi. Nous sommes sortis très frustrés de cette finale perdue, car il y avait vraiment moyen de la gagner. On avait fait le plus dur en revenant au score, Paris s’est retrouvé à dix, mais a quand même su marquer ce deuxième but qui nous a fait mal. Sur le coup, c’était difficile à digérer. Depuis, on est passé à autre chose. »



161213Obbadi.jpg



2- Demi-finale 2015 : À 90 minutes du Stade de France

Mardi 3 février 2015, Stade Pierre Mauroy. Les Dogues ne sont qu’à un match d’une finale. Sauf que la dernière marche se nomme PSG et que ce soir-là, elle est trop haute pour les Lillois. « Ça fait deux fois de suite qu’on perd contre le PSG en Coupe de la Ligue. Je pense que maintenant, c’est l’heure de gagner, exhorte Rony Lopes, entré en cours de match ce jour-là. Mercredi, on n’aura rien à perdre, tout à gagner. On sait que les Parisiens sont très forts, mais sur 90 minutes, ça peut passer. »



161213Lopes.jpg



3- Match aller : l'impression d'être passé tout près

Le 28 octobre dernier, Julian Palmieri disputait son premier LOSC-PSG (0-1). Il en garde le souvenir d’une rencontre dont le scénario aurait pu être différent. « À l’aller, je pense qu’on a été trop frileux. Contre ce genre d’équipe, si tu attends trop, il y a forcément un moment où un décalage va venir te punir. Trop de respect ? Non, mais je dirais peut-être trop de crainte. On a voulu se rassurer avec une assise défensive trop propre, selon moi. »



161213Palmieri.jpg



4- 1/8e de finale 2016 : Avec une touche de folie ?

Mais alors comment contraindre les solides plans parisiens ? Julian Palmieri propose : « Pour moi, il faut mettre de la folie dans la rencontre. » Il faut dire que l’ancien Bastiais est bien placé pour en parler. Le 10 janvier 2015, les Corses retournaient le PSG (4-2) à Furiani après avoir été menés 0-2… avec notamment un doublé du latéral gauche. « Mercredi, on ne perdra pas trois points, il n’y aura rien à regretter, ce match n’est que du bonus. Alors tentons quelque chose. »



161213PSG_0.jpg



5- Finale 2011 : L'exemple à suivre

Battre le PSG en coupe ? Bien sûr que c’est possible. Demandez à Rio Mavuba. « Même si le PSG de 2011 n’était pas le même que celui d’aujourd’hui, on peut le faire, à condition d’être efficace et très concentré. On a montré l’année dernière qu’on était capable d’obtenir un nul là-bas (0-0, 13/02/16). Quand on sait que cette saison, il n’y aura pas de prolongations… Maintenant, c’est toujours dur au Parc. À moins que le match ne soit inversé, puisqu’il paraît qu'il y a deux divisions d’écart (il éclate de rire). »



161213Mavuba.jpg

 

Pour aller plus loin sur le sujet, rendez-vous sur LOSC TV ;-)