Derby rouge, derby sans haine, c’est LOSC-Valenciennes
PAR MAXIME POUSSET
Ce soir, c’est le derby ! Le quoi ? Mais si, vous savez, ces matchs (bouillants) entre deux clubs (rivaux) d’un même territoire. Ces matchs à voir. Ce soir (18h45), c'est #LOSCVAFC, en 1/16e de finale de la Coupe de la Ligue. Vous venez ?
Le nord, terre de derbies… à crédit
Comme souvent lorsqu’il s’agit de percer les mystères d’un vocable propre au jargon du ballon, il convient d’aller fouiller du côté de nos voisins anglais. En 1780, Lord Edward Stanley, comte de Derby organise une course hippique. Le terme "derby" devient très vite synonyme de grand événement sportif, avant d’être naturellement transposé au football, qui lui ajoute toutefois la subtilité de la confrontation locale. Aujourd’hui, n’importe quel club au monde s’offre le frisson d’un derby, d’une affiche surchauffée face au rival d’à côté.
Et de ce point de vue, on peut dire que par chez nous, on est plutôt bien dotés… Ou plutôt on l’était tant ces événements se raréfient ces derniers temps. Si certains puristes ne délivrent ce label qu’à la passionnante (et passionnée) opposition avec le RC Lens, la confrontation face au voisin valenciennois s’inscrit davantage comme LE derby du Nord. Alors oui, ce soir, c’est le derby. Celui du 59, le rouge, le brulant, celui du département. Ce derby qu’on aime, ce derby sans haine, celui face à Valenciennes. Voici trois ans que le Dogue n’a pas croisé le fer avec le Cygne (1-0, le 12/04/14, but d’Origi), trois ans que l’A23 n’a pas klaxonné sur une cinquantaine de kilomètres, trois ans qu’on n’a pas chambré son voisin un peu taquin originaire du Hainaut. Car mercredi, c’est le derby, le seul match de la saison où il est d’abord question de suprématie. Alors oui, ce soir c’est le derby. Ce soir, on y va. Car ce soir, c’est VA.
Un article extrait de #LOSCInTheCity numéro 1, à découvrir aujourd'hui
Le derby ? Une première pour Imad Faraj
Une cinquantaine de kilomètres plus au sud
Nombreux sont les joueurs à être passés du rouge lillois au… rouge valenciennois (et vice versa). Pêle-mêle, citons Audel, Bihel, Chiarelli, Coquelet, Cygan, Duncker, Etshele, Foulon, A.Garcia, Kourichi, Lauricella, Matrisciano, Metsu, Orts, Pazur, Périlleux, Piette, Primorac, Saez, Sankharé, Schmitz, Tempowski, Tihy, Tourenne, Verdeal, Wimbée…
Le saviez-vous
- Ce #LOSCVAFC-là sera le tout premier de l’histoire en Coupe de la Ligue
- Le LOSC a remporté ses 5 dernières confrontations face à Valenciennes toutes compétitions confondues après n’en avoir gagné qu’une seule lors des 5 précédentes (2 nuls, 2 défaites).
- Les Dogues ont remporté leurs 7 dernières réceptions du VAFC toutes compétitions confondues, préservant leur cage inviolée lors de 5 de ces 7 rencontres.
Comment ça va à VA ?
Après un début de saison de feu (4 victoires lors des 7 premiers matchs), les Valenciennois se sont branchés sur courant alternatif depuis début septembre. Si Réginald Ray a remplacé Faruk Hadzibegic en cours de route, les Valenciennois sont actuellement 10emes de Domino’s Ligue 2, à six points du podium. En Coupe de la Ligue, les joueurs du Hainaut ont dominé Sochaux (3-1) puis Reims (3-0) aux deux premiers tours.
Qu’il Lebo Mothiba !
Il est avec 5 buts en 10 matchs l’actuel meilleur buteur valenciennois (le troisième de Domino’s Ligue 2). A 21 ans, Lebo Mothiba est en train de franchir un palier dans le Hainaut. L’attaquant international sud-africain (prêté durant la deuxième partie de saison 2016-2017 au VAFC, 9 matchs, 2 buts), a étendu son bail chez nos voisins, toujours sous la forme d’un prêt. Il y a d’ailleurs été rejoint par Lenny Nangis qui s’y est engagé cet été.