​Patrick Robert au LOSC, c’est…

PAR MAXIME POUSSET
 
… 50 ans de présence, 15 présidents, 25 entraineurs, 4 stades, des centaines de joueurs, des milliers de matchs, des dizaines de milliers de buts. Mais Patrick Robert au LOSC, c’est aussi des souvenirs à la pelle.

Son match « chair de poule »

« LOSC-Bordeaux 1985 en Coupe de France à Grimonprez-Jooris. Je n’ai jamais revécu cette émotion-là, même pour le doublé de 2011. À l’époque, le LOSC "n’existait pas" et là, il met 5-1 au champion de France. C’était fou ! »



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Son match le plus marquant

« Le match de la montée en 1964 contre le Red Star, trois rencontres avant la fin du championnat. On était dans l’anonymat depuis 1959, et là on se retrouve avec 12 000 spectateurs au stade. Ça m’a marqué, mais c'est aussi valable pour les montées de 1971, 1978 et 2000. »

 

Son match le plus stressant

« Lille-Copenhague 2012. Stressant financièrement déjà, et puis c’aurait été terrible à tous points de vue d’être éliminé là, en barrages de Champions League. Je ressens encore la tension de ce match et je me rappelle Michel Seydoux qui se retourne vers moi après le but de Tulio De Melo pour me dire : "ça c’est un but à 20 millions". »



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Son but préféré

« Le coup-franc de Stéphane Planque dans ce fameux match de Coupe de France contre Bordeaux en 1985. Il nous remet dans la course, car il égalise à 1-1, juste avant la mi-temps. Il nous redonne espoir et ensuite, les buts se sont enchaînés. »

 

Le joueur pour lequel il a le plus grand respect

« Jean Baratte, même si je ne l’ai jamais vu jouer. Je l’ai connu après. J’allais quasiment quotidiennement à son café de Saint-André. Un jour, alors que j’avais pour projet de faire un livre sur sa vie, il me dit « écoute grand, (car il m’appelait toujours grand), j’ai une chambre d’ami à Faumont (où il vivait), tu viens passer huit jours à la maison et je te raconte tout. » Malheureusement il est mort avant de façon brutale, en quinze jours de temps. C’est l’un de mes plus grands regrets de ne pas avoir pu l’écouter pour raconter son histoire. »

 

 

Son idole

« Ignacio Prieto, que ce soit sur le terrain car il a transformé l’équipe, mais aussi en dehors. Il allait voir jouer les Minimes du LOSC le samedi matin, les Poussins l’après-midi… Alors qu’il avait fait deux coupes du monde. Je n’avais jamais vu un joueur comme ça, dans tous les sens. »



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Le plus fort

« Allez on va partager, car je suis incapable de trancher entre Abedi Pelé et Eden Hazard. »



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Son équipe type

Lama

Debuchy, Prieto, Gardon, Mujica

Angloma, Cabaye, Karasi

Hazard, Vandenbergh, Abedi Pelé


 

Entraineur : « José Arribas pour ses idées simples, son désir de faire jouer, jouer et encore jouer ses équipes. Je l’ai vu conduire des séances où il disait simplement aux joueurs : "amusez-vous". C’était extraordinaire à voir. »

 

Président : « Roger Deschodt. Il n’est peut-être pas le Président le plus marquant de l’Histoire, mais il est sans doute celui duquel je me suis le plus inspiré dans les valeurs humaines et le fait d’être proche des gens. »