Maia : "Jouer pour les salariés, les supporters et l'histoire de ce beau club"

PAR MEGDAN AREIAS

Ses performances, son intégration, les résultats sportifs… Thiago Maia sort de sa ruche pour se livrer avant la réception de Montpellier (samedi, 20h)

Bonjour Thiago, comment vis-tu les récents résultats sportifs ?

C’est une situation que j’ai déjà vécue lors de deux saisons de suite à Santos. Et à chaque fois, nous avions réussi à inverser la tendance. Notre mission est difficile mais pas impossible.

 

Tu restes donc optimiste…

Ni les supporters, ni les salariés du LOSC ne méritent d’être dans cette situation. De nombreux facteurs ont fait que nous en sommes arrivés là mais je reste persuadé que nous allons remonter la pente et sortir de cette saison avec le sourire. Nous devons jouer pour les salariés, les supporters et pour l'histoire de ce beau club.

 

Sur un plan personnel, comment te sens-tu au LOSC depuis ta signature ?

Je me sens à l’aise dans cette région notamment grâce à l’arrivée de ma mère et le fait d’avoir trouvé une maison. Ce sont des choses qui me permettent d’être serein au quotidien. Je me suis d’ailleurs très bien adapté au club et à mes coéquipiers.



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On imagine que ton intégration a été facilitée par les nombreux lusophones…

Sans aucun doute ! Mais les joueurs francophones comme Ibrahim Amadou, Mike Maignan et Yassine Benzia m’ont également très bien reçu. Je suis quelqu’un d’assez sociable et je me lie rapidement d’amitié avec les gens. Je m’entends bien avec tout le vestiaire !

 

« Ce que je peux dire, c’est que nous sommes tous impliqués comme jamais »



Comment juges-tu tes performances sur le terrain ?

Tout avait très bien commencé en début de saison, puis j’ai vécu un petit passage à vide. Aujourd’hui, je me sens mieux sur le terrain. Mais honnêtement, la priorité pour moi aujourd’hui est de voir le club sortir de la zone rouge. Alors certes mes prestations sont importantes, mais je préfèrerais mal jouer et voir le LOSC se maintenir en Ligue 1 que l’inverse. 

 

Tu évolues depuis deux mois sous les ordres de Christophe Galtier. Quel regard portes-tu sur lui ?

Sa manière de fonctionner ressemble beaucoup à celles que j’ai connues au Brésil. C’est un entraîneur qui te donne la possibilité d’aller lui parler, de donner ton opinion et qui se montre très drôle à certains moments. Nous formons un vrai groupe avec lui. 

 

À l’heure d’affronter Montpellier, comment abordes-tu cette rencontre à domicile ?

C’est un nouveau match très important qu’il faut remporter. Nous serons attendus par les supporters et c’est bien normal. Ce que je peux dire, c’est que nous sommes tous impliqués comme jamais. Nous nous entraînons chaque jour comme si c’était le dernier. Face à Montpellier, il faudra combler notre manque d’expérience. Nous devons apprendre à mieux utiliser le ballon dans des moments clés d’un match et faire preuve d’un peu plus de vice…

 

Un Brésilien évolue dans cette équipe, un certain Hilton, 40 ans…

Oui je le connais… Même s’il n’est plus aussi rapide que par le passé, il possède une grande expérience qui lui permet de gérer un match, comme le fait d’anticiper la passe suivante par exemple. À nous de ne pas le laisser respirer durant la rencontre pour l’empêcher de s’exprimer…



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