Michael Frey : "On fait tout pour remonter la pente"
Le néo-Lillois s'est confié avec une grande sincérité à LOSC.fr. Un entretien à découvrir sans tarder.
Il est Suisse, a 20 ans, évolue au poste d’attaquant et a marqué son premier but sous les couleurs lilloises d’une jolie reprise de volée lors de LOSC-ASSE (1-1). Lui, c’est Michael Frey. Arrivé en provenance des Young Boys de Berne cet été, l’international Espoir livre à LOSC.fr ses impressions concernant sa nouvelle vie dans l’Hexagone.
Michael, bonjour. Pour commencer, sens-tu une progression dans ton apprentissage de la langue française ?
Oui ! (dit-il volontairement en français, en esquissant un large sourire) En tout cas, c’est de mieux en mieux. Chaque lundi, je suis des cours de Français avec un professeur particulier au Domaine de Luchin. Je m’améliore jour après jour. Je mets toutes les chances de mon côté pour progresser le plus rapidement possible. Je lis en Français et je fais en sorte de regarder les programmes nationaux à la télé.
Est-ce que ce fut compliqué de t’adapter à cette nouvelle vie ?
J’ai connu quelques difficultés, oui, mais dans le même temps, c’est bénéfique pour ma personnalité et ma progression. Les gens ici sont très gentils et accueillants. Je me sens bien dans la région. La météo ? Ça ne me dépayse pas beaucoup étant donné qu'il fait aussi très froid en Suisse... Je dirais que c'est même pire encore là-bas, puisqu'il y a nettement plus de neige ! (il rit) Maintenant, le plus important reste mon adaptation sur le terrain et que ça aide l'équipe à remporter des matchs. On traverse une période compliquée actuellement, mais on fait tout pour remonter la pente.
Sur le plan sportif justement, tu as inscrit ton premier but sous les couleurs lilloises face à Saint-Etienne (1-1), le jour où le club fêtait ses 70 ans. Qu’as-tu ressenti ?
Énormément de joie, d’autant plus que le but était très important. Malheureusement, la victoire n’était pas au bout. J’espère évidemment que le prochain sera encore plus décisif. Quoi qu’il en soit, cette réalisation m'a permis d'engranger de la confiance, même si je ne suis pas du genre à douter. Je travaille inlassablement à l’entraînement pour cela.
Ton transfert au LOSC t’a fait entrer dans une autre dimension, comme en témoigne ta récente convocation avec la sélection Suisse A. On imagine que c’est une grande fierté pour toi ?
Tout est nouveau pour moi depuis cet été en effet. Ce genre d’événements fait partie intégrante de la carrière d’un footballeur. J’ai dépensé beaucoup d’énergie pour en arriver là. Même si je n’ai pas encore eu la chance d’honorer ma première sélection (il n’était pas entré en jeu), côtoyer le groupe a constitué une bonne expérience. J’espère avoir ma chance prochainement.
Tu es arrivé au Domaine de Luchin avec "Michi" comme surnom. T’en a-t-on attribué un autre depuis ?
En Suisse, on m’appelle effectivement "Michi" mais ici, certains me surnomment différemment. Plusieurs joueurs disent "Mike" ou d’autres "Mika". Toujours est-il que je sais que ça me concerne et je me retrouve. C’est bien là le principal (large sourire).
Parlons un peu de toi : de quoi rêvais-tu lorsque tu étais enfant ?
Je dois avouer qu'il n'y a toujours eu que le football qui a compté pour moi. Je vivais pour cela et je savais que j’allais devenir footballeur professionnel. J’ai beaucoup apprécié Zinédine Zidane lorsque j’étais jeune, mais celui que j’aimais par-dessus tout, qui était sans conteste le meilleur attaquant du monde pour moi, c’était Pippo Inzaghi : mon modèle à suivre.
Merci Michael Frey.