Ces souvenirs de Noël qu’ils n’oublient pas (1/2)
Quand approchent les fêtes de fin d’année, les Dogues quittent leur costume de footballeur pour celui d’homme, de fils ou de père de famille. Comment vivent-ils le réveillon dans leur intimité ? Quels sont leurs plus beaux souvenirs de Noël ? Idrissa Gueye, René Girard et Ronny Rodelin se sont confiés à LOSC.fr pour une interview-croisée en deux épisodes. Première partie.
Pour toi, Noël, c’est quoi ?
Ronny Rodelin : « Je l’ai toujours fêté au soleil puisque je rentre chaque année à la Réunion pour cette période. Mon père ainsi qu’une partie de ma famille y vit. Ce moment ressemble beaucoup à ce qui existe en métropole : des sapins, de la convivialité, des cadeaux… sauf qu’il fait chaud, très chaud. Là-bas, c’est l’été. En ce moment, par exemple, le thermomètre atteint les 30°C. Alors forcément, le Père Noël n’arrive pas en traîneau sur la neige, mais en skateboard (rires). »
Idrissa Gueye : « En tant que Musulman, je ne fête pas cet événement de façon religieuse. Mais Noël reste tout de même une soirée particulière, une sorte de réunion familiale. Chez nous, il n’y a ni cadeau, ni sapin, ni Père Noël, à part peut-être dans certains quartiers aisés de Dakar. Comme chaque année, je rentrerai au Sénégal pendant la trêve. Ma femme restera à Lille avec ma fille âgée de trois mois. Elle est encore trop petite pour effectuer les vaccins et le voyage. »
René Girard : « Pour moi, Noël est synonyme de famille. À mesure qu’on avance dans la vie, nos parents nous quittent, puis nos enfants deviennent parents et fondent à leur tour leur foyer. Si bien qu’aujourd’hui, on essaye de réunir tout le monde une fois sur deux car il est question de partager avec les belles-familles respectives. Chez moi, cela ressemble surtout à quelque chose de très simple et chaleureux. »
Quel genre de réveillon ?
Idrissa Gueye : « Au Sénégal, on se regroupe autour d’un repas souvent abondant. La tradition veut que chaque famille tue un poulet, puis le cuisine avec de la sauce et des pommes de terre. Noël est un moment important pour moi car il me permet de revoir mes proches, de ne pas oublier d’où je viens. J’ai besoin de ce retour aux sources pour prendre un peu de soleil et revenir avec encore plus de force après la trêve. »
René Girard : « Comme chaque année, je fêterai Noël dans notre maison familiale, à Vauvert (Gard) où mes enfants ont grandi. Ce sera l’occasion de retrouver les gens du village et de passer un bon moment ensemble le 24 au soir. Car le lendemain midi, on se retrouve généralement au restaurant avec la famille élargie. Les repas y sont copieux. On en sort toujours souvent barbouillés. En plus on remet ça quelques jours plus tard, le 31. »
Ronny Rodelin : « La chaleur fait qu’on privilégie souvent un barbecue, de bonnes grillades et beaucoup de fruits frais. Le repas s’apparente à une soirée conviviale avec la famille. Je suis croyant mais pas très pratiquant. Cela ne m’empêche pas d’aller parfois à la messe de Noël avec ma grand-mère et ma tante. D’ailleurs, je pense que je les accompagnerai cette année. »
Retrouvez la suite de cette interview-croisée, demain sur LOSC.fr.