Dans le rétro : les Dogues vus par Aurélien Chedjou (3/3)

Tout au long de la saison, les Dogues ont puisé leur force dans leur état d’esprit collectif. Uni et soudé, ce LOSC 2010-2011 regroupe aussi une somme de joueurs sachant briller individuellement aux moments opportuns. Témoin direct de ces instants clés qui, mis bout à bout, ont bâti le double-sacre losciste, Aurélien Chedjou nous révèle, LE moment fort vécu par chaque Lillois cette saison. Troisième et ultime partie, les attaquants.

Moussa Sow

« Il a marqué 25 fois mais en ce qui me concerne, le but qui m’a le plus touché restera son premier face à son ancien club, Rennes (1-1). Disons qu’il s’agissait d’un beau clin d’œil à l’histoire. Après, comment ne pas citer ses trois triplés contre Caen (2-5), Lorient (6-3) et Rennes (3-2) ainsi que ses deux bicyclettes contre Lyon (3-1) et Auxerre (1-1) ou le but du titre au Parc ? Moussa est arrivé sur la pointe des pieds et s’est imposé comme l’un des grands buteurs du championnat.

Gervinho

« Contre Caen, il dribble le gardien et… il envoie le ballon en tribunes (il se marre). Ça m’a marqué. Non, c’était pour le chambrer un peu, car sur l’ensemble de la saison, il est inutile de préciser qu’il nous a énormément apporté. Gervais a marqué trois doublés en Ligue 1 (contre Lens, Nancy et Arles-Avignon) mais je suis persuadé qu’il peut faire encore mieux.





Tulio De Melo

« À l’image de ses buts contre Arles-Avignon (1-0), Lens (1-0) ou Wasquehal (1-0), Tulio s’est généralement montré décisif quand il est entré en jeu. Ce genre de joueur est très précieux dans un effectif car il sait faire la diff’ dans les ultimes secondes sur des matchs fermés. »

Pierre-Alain Frau

« Son but à Marseille restera comme l’instant le plus intense de sa saison. Il venait de faire son apparition sur la pelouse et a encore prouvé combien l’importance des entrants était grande. Avant de s’imposer au Vélodrome, nous n’avions battu aucun "gros" cette saison. Tout le monde nous voyait perdre et imaginait que Rennes, qui était alors leader, allait passer seul en tête. Cette victoire a été un déclic. »

Mais aussi Alexandre Oukidja, Barel Mouko, Jerry Vandam, Pape Souaré, Arnaud Souquet, Omar Wade, Gianni Bruno…

« Ce sont tous de très grands professionnels qui n’ont jamais eu un mot plus haut que l’autre. En tant que compétiteur, je sais qu’il n’est pas évident de voir son temps de jeu limité. J’ai aussi connu ça à mes débuts. Pour autant, ces derniers ont toujours été animés d’un état d’esprit irréprochable. »



Merci à Aurélien Chedjou pour sa disponibilité et sa bonne humeur.