Quel état de forme pour les deux équipes ?

Si les Dogues sont en quête de leur premier succès de la saison en Ligue 1 après une défaite et deux matchs nuls, les Montpelliérains ont quant à eux connu le goût des trois émotions liées au football. Après une défaite inaugurale à domicile face à l’OM (2-3), les Pailladins ont accroché Reims (3-3), avant de s’imposer devant Lorient (3-1) le week-end dernier.







 

L’adversaire à surveiller : Gaëtan Laborde

Si son nom revient avec insistance dans la catégorie mercato, Gaëtan Laborde est toujours bel et bien Montpellierain (et accessoirement dangereux offensivement). Celui qui a marqué 18 buts et distillé 8 passes décisives toutes compétitions confondues la saison dernière est impliqué sur 15 buts en Ligue 1, rien qu’en 2021 (12 buts, 3 passes décisives). C’est au moins deux de plus que tout autre joueur héraultais sur la même période. D’autant que cette saison, il a marqué deux buts en deux matchs.

 

UN DOGUE À SUIVRE : JONATHAN IKONÉ

Il a porté le maillot orange et bleu et désormais, le MHSC demeure son adversaire préféré. Quand Jorko affronte son ancien club (2016-2018), il est souvent dans les bons coups. Le numéro 10 du LOSC a été impliqué sur 4 buts contre Montpellier en Ligue 1 (2 buts, 2 passes décisives).





 

Souvenez-vous

Le 16 avril dernier, au cœur d’un sprint final sur le point d’être lancé, le LOSC, leader au classement, concédait le nul à domicile devant le MHSC (1-1) à l’occasion de la 33ème journée. Après une ouverture du score de Delort, Luiz Araujo avait égalisé à 5 minutes du coup de sifflet final d’une très jolie demi-volée du gauche suite à un service de Zeki Çelik.

 

La stat’

Avec déjà 8 buts marqués en trois matchs, le MHSC s’inscrit comme la deuxième meilleure attaque de Ligue 1 derrière le PSG (10).

  

Jocelyn Gourvennec, Montpellierain pour 9 matchs

Numéro 10 de talent dans les années 90 et 2000, Jocelyn Gourvennec a brièvement porté la tunique pailladine. Après une saison à l’Olympique de Marseille (1998-1999) marquée notamment par une finale de Coupe de l’UEFA, celui qui, 22 ans plus tard allait devenir coach du LOSC, s’était engagé à Montpellier en aout 1999. L’aventure avait tourné court (9 matchs, dont 7 de L1) puisqu’il n’y était resté que quatre mois, avant de signer à Rennes en décembre 1999.

 

Le saviez-vous ?

Attaquant montpelliérain depuis 2018, le Serbe Petar Skuletic a failli être un Dogue. C’était à l’hiver 2014. Le LOSC, alors moins bonne attaque de Ligue 1, lorgnait sur celui qui portait le maillot du Partizan Belgrade. La piste aurait pu aboutir, le joueur a même visité le Domaine de Luchin, mais le deal ne s’est finalement pas fait. Le LOSC a finalement décidé de rapatrier Abdoulay Diaby de son prêt à Mouscron pour la deuxième partie de saison (Ronny Rodelin faisait le chemin inverse), tout en recrutant Sofiane Boufal à Angers. Une autre époque.

Hier encore, ils étaient Lillois

Benoît Angbwa, Georges Ben Amar, Santiago Bessonnart, Jean-Claude Chemier, Aliou Cissé, Julien Darui, Roger Deschodt, Éric Decroix, Geoffrey Dernis, Ladislas Douniama, Louis Ferrié, Jean Fernandez, Clément Garcia, René Girard, Mamadou Kané, Henryk Kasperczak, Michel Mézy, Sébastien Michalowski, Jean-Pierre Orts, Franck Passi, Christian Perez, Philippe Périlleux, Olivier Pickeu, Bertrand Reuzeau, Patrick Rey, Teddy Richert, Jacques Santini, Arnaud Souquet, Bolek Tempowski.





 

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