Steeve, bonjour. Attardons-nous quelques instants sur cette qualification en Coupe de France acquise en Bretagne. Ton sentiment ?

Je pense qu’on a réalisé un match sérieux, en ne sous-estimant pas cette équipe de Plabennec (1-3). Dans le contenu, on a plutôt maîtrisé notre sujet, chose à laquelle on s’attendait. Maintenant, on s’est pratiquement fait surprendre sur leur seule occasion en première mi-temps. Mais ce qui est bien, c’est que nous n’avons pas paniqué et on a su très vite se remettre dans le match tout de suite, en se montrant réalistes au bon moment.

La pelouse de Francis Le Blé n’avait pas l’air en très bon état. Tu confirmes ?

C’est clair que le terrain n’a pas facilité le jeu. On s’est senti un peu gênés, mais on a quand même réussi dans l’ensemble à s’adapter, malgré quelques pertes de balle. On a plutôt bien gérer notre circulation du ballon dans l’ensemble.

Ton retour dans cette enceinte brestoise, tu nous en parles ?

J’ai pu revoir quelques supporters habitués à se parquer derrière les buts, ce qui fait très plaisir. La disposition sera évidemment différente lorsque nous jouerons le Stade Brestois (le 30/03) et je me sentirai sans doute encore plus ému, tout comme par le fait d’évoluer face à mes anciens partenaires.

Le tirage au sort des 1/8es de finale vous a réservé un nouveau déplacement à Saint-Étienne…

Oui et on ne va pas spécialement y aller avec un goût de revanche. C’est le meilleur moyen de se déconcentrer et de perdre le fil de ce que nous aurons à réaliser à Geoffroy Guichard. Ce match est encore loin, on va éviter d’y penser outre mesure. Maintenant, il est clair que c’est peut-être un clin d’œil du destin et j’espère que cette fois, nous repartirons avec une qualification en poche. Trois déplacements à Saint-Étienne en six mois, c’est vrai que ce n’est pas courant (il sourit).

"On sait que le PSG est une équipe de très grande qualité. Nous n’aurons donc aucun complexe à nourrir."

On imagine que l’équipe est déjà tournée vers Paris, n’est-ce pas ?

Effectivement, on se plonge immédiatement dans le championnat, avec l’idée de très vite retrouver une dynamique positive. On aborde cette rencontre face au PSG avec beaucoup d’envie. Tout le monde nous donne perdant ? Quelque part tant mieux. Cela nous permettra de nous lâcher un peu plus. Après, le coach donnera la tendance du match et la façon dont on devra le gérer. On se déplace avec de l’ambition, mais avec beaucoup d’humilité aussi.

Comment aborde-t-on un match contre un adversaire de ce calibre ?

À vrai dire, la seule chose que j’ai en tête, c’est qu’il faut qu’on reparte sur une série. Et ce qui m’obnubile par-dessus-tout ? Ne pas prendre de but. Pour le déroulement de la partie, on verra cela à partir de 21 heures dimanche. On sait que le danger peu venir de partout, mais ça permettra justement à toute l’équipe de rester en éveil. On sait que le PSG est une équipe de très grande qualité. Nous n’aurons donc aucun complexe à nourrir.

Toi, l’Albertivillariens de naissance, qu’est-ce que cela te fait de revenir à Paris ?

C’est vrai qu’après Brest, j’enchaîne avec un autre déplacement particulier. J’aurai mes amis d’enfance et mon père dans le stade. Après, le Parc des Princes est tellement grand qu’il y a de grandes chances que je ne les vois pas. Et puis je serai surtout dans mon match, concentré sur mon objectif.

Merci Steeve.