​Tulio De Melo de passage au Domaine de Luchin

C’est un visage bien connu (et apprécié de tous) qui était en visite au Domaine de Luchin ce lundi matin. Dogue entre 2008 et 2014 et surtout membre du LOSC 2011 qui a accompli l’inoubliable doublé Coupe de France-Championnat, Tulio De Melo s’est rappelé à ses années lilloises avec beaucoup de plaisir.

Que nous vaut l’honneur de ta venue au Domaine de Luchin ?

Je suis passé pour voir des amis, car j’en ai beaucoup ici. J’étais déjà passé il y a un an et demi. Ça fait toujours plaisir de revenir à Lille, de recroiser les uns et les autres et de me souvenir de ce que j’ai vécu ici. Le LOSC a marqué ma carrière, mais aussi ma vie d’homme.



Si tu ne devais garder qu’une seule image de ton passage ici, ce serait laquelle ?

Evidemment, je dirais l’épopée 2011 avec le titre et la Coupe de France. C’’est vraiment l’image qui reste, même si j’ai vécu ici 5 saisons, avec beaucoup de souvenirs et de bons moments. J’en garde plusieurs amitiés, que ce soit avec des joueurs, mais aussi avec le personnel du club.

 

"Le LOSC a marqué ma carrière, mais aussi ma vie d’homme"



Tu es aujourd’hui retraité du football. Le terrain te manque ?

Forcément un peu, oui. Quand on a été joueur, on garde ça en nous pour toujours. Lorsque je regarde un match, ça me donne envie de jouer. Je me met à la place de tel ou tel joueur, je me demande comment j’aurais réagi si j’avais été dans sa situation… On garde cette envie d’être sur le terrain, la compétition. C’est dans notre ADN. Je joue un peu au foot, ou plutôt au foot-volley au Brésil. C’est comme le tennis-ballon, mais sur la plage, sans rebond. Je fais quelques tournois. J’essaye de m’entretenir.



Le terrain te manque, d’accord, mais ce froid-là, tu sais, celui qui nous pique le visage et le bout des doigts… Lui aussi te manque ?

Peut-être un peu moins (il rigole). Non, franchement oui, ça me manque aussi. Car quand on ressentait ce froid, ça veut dire qu’on était sur le terrain, au contact du ballon. C’est toujours un plaisir pour un footballeur. Une fois que vous êtes bien couvert, ça va. Et puis on a fait ça toute notre vie.



Que fais-tu maintenant ?

Je suis agent de joueurs spécialisé dans la mise en relation entre le Brésil et l’Europe et notamment la France. Je suis content de vivre au Brésil, mais de pouvoir venir souvent en France pour mon travail. J’ai trouvé le bon équilibre.



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